Une situation "fragile", selon le ministre de l'Ecologie

"Après deux mois plutôt secs, des précipitations plus importantes que la normale au mois d'avril ont permis d'améliorer la situation hydrologique sur la majorité du pays", a déclaré M. Lepeltier devant la presse. Le ministre de l'Ecologie venait de présider la première réunion du Comité de sécheresse, un groupe d'experts, de représentants des usagers et des ministères concernés, chargés de suivre les effets de la sécheresse sur la ressource en eau et d'anticiper les mesures à prendre.

"Le niveau de saturation des sols reste généralement élevé et les débits des cours d'eau retrouvent des niveaux satisfaisants pour la saison", selon le ministre. Des déficits d'alimentation de la ressource en eau persistaient néanmoins fin avril dans l'Est, le Nord-Est et en Poitou-Charentes, a-t-il relevé. "Par ailleurs, la situation est très mitigée pour les nappes souterraines", a-t-il ajouté, précisant que la recharge hivernale était restée faible dans une vaste zone Nord et Nord-Est ainsi que dans l'extrême Sud-Est.

"La situation hydrologique en ce début de mois de mai reste fragile. Nous devons donc être vigilants", a commenté M. Lepeltier. "L'an dernier à la même époque, les nappes étaient plus chargées. Si nous avions cette année la même canicule, la situation serait beaucoup plus difficile à gérer", a-t-il ajouté. Aucun arrêté limitant l'usage agricole de l'eau n'a toutefois encore été pris, a encore indiqué le ministre de l'Ecologie.