Dans la grande majorité des cas, les tracteurs sont livrés avec un jeu de masse avant qui peut dans certaines gammes de puissance dépasser une tonne. Mais faut-il impérativement les laisser au travail ?
|
La réponse à cette question n'est pas chose aisée puisqu'elle va dépendre du tracteur considéré c'est à dire de son empattement, de la répartition des poids entre l'avant et l'arrière... |
(© New Holland)
|
A titre d'exemple, si vous attelez une charrue portée 5 socs à un tracteur d'une puissance de 150 cv dont l'empattement est proche des 2.6 m, il est à peu fort à parier que le jeu de masse sera d'une grande utilité pour passer la puissance du tracteur. Dans certaine situation, le rajout d'un relevage avant qui permet de décaler les masses vers l'avant ne pourra qu'être bénéfique à une meilleure répartition des poids. |
Quel que soit le tracteur considéré, il est important d'observer son comportement au travail afin de définir le besoin de ou non de masses. (© John Deere)
En revanche, sur un tracteur de 250 cv équipé d'une charrue portée 6 –7 corps, l'ajout de masses à l'avant n'est pas toujours favorable au passage de la puissance puisque le tracteur, suivant le modèle considéré, aura tendance à être trop chargé de l'avant d'où un patinage excessif des roues arrière. Alors méfiez vous de l'adjonction systématique des masses avant et regarder plutôt le comportement de votre tracteur au travail. C'est le seul critère judicieux qui permet de savoir si votre tracteur implique ou non le rajout de masses.
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Dermatose dans le Rhône : de nombreuses races renoncent au Sommet de l’élevage
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
En Suède, la ferme historique DeLaval passe de 250 à 550 vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »