PARIS, 19 oct 2004 (AFP) - La consommation française de viande de boucherie a poursuivi en 2004 son fléchissement entamé en 1991 mais le Centre d'information des viandes (CIV) veut replacer celle-ci au centre d'une alimentation équilibrée.
"Il n'y a aucune fatalité au déclin de la consommation de viande et nous croyons au contraire, comme pour le pain il y a quelques années, que les Français vont reconnaître ses qualités nutritionnelles et qu'elle va recommencer à croître", a déclaré Denis Sibille, président d'Interbev (Interprofession du bétail et des viandes), mardi au cours d'une conférence de presse. |
Le prix d'achat n'est pas la raison principale de cette désaffection car la consommation diminue sensiblement avec le niveau du diplôme du chef de famille - les cadres privilégiant les aliments à "bonne image nutritionnelle" : poissons, fruits et légumes - et est plus faible dans les villes de plus de 100 000 habitants. |
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou