Cette collecte est inférieure de 1,5% (356.000 tonnes) au quota imposé (23.899.000 tonnes) par les autorités européennes à la "laiterie France", souligne l'Onilait. Lors de la précédente collecte (avril-mars 2002/2003), la France, avec un total de 23.917.000 tonnes, avait dépassé légèrement, de 22.000 tonnes, son quota fixé pour cette campagne et avait dû payer une amende de 8 millions d'euros à Bruxelles.
Les mesures prises pour maîtriser la production et les effets de la sécheresse de l'été 2003 sont les principales causes de la diminution, lors de la dernière campagne, de la collecte de lait, une "production très pilotée" depuis l'instauration des quotas, indique l'Onilait. La poursuite de la baisse de la collecte se poursuit depuis le débat de la nouvelle campagne, en avril, souligne l'Onilait.
Lors de la précédente collecte (avril-mars 2002/2003), la France, avec un total de 23,917 millions de tonnes, avait dépassé légèrement, de 22.000 tonnes, son quota fixé pour cette campagne et avait dû payer une amende de 8 millions d'euros à Bruxelles. Malgré cette diminution de la collecte, le prix du lait payé aux producteurs, après avoir connu une légère embellie en 2000 et 2001, est en baisse continue depuis, selon le Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (CNIEL). Signé en novembre 1997 mais denoncé à la fin 2003 par les industriels, un accord national permettait de modifier le prix du lait, selon la conjoncture mais avec certains garde-fous.
Le 2 mars dernier, la Fédération des producteurs de lait (FNPL), la Fédération nationale des industries laitières (FNIL) et la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) étaient finalement parvenus à un accord provisoire sur les modalités d'évolution, à la baisse, du prix pour le seul premier semestre 2004, après de multiples manifestations de producteurs, notamment dans l'ouest. Les réunions de travail pour parvenir à un accord définitif progressent difficilement, soulignent les différents intervenants. Une réunion de négociation entre les trois parties est programmée le 6 juillet. Mais la crainte d'un échec ce jour-là est telle qu'une autre réunion est déjà prévue pour le 20 ou le 22 juillet.
Parmi les idées nouvelles avancées figure la création d'un Fonds d'investissement et de régulation du marché national, qui aiderait notamment les entreprises à se moderniser, avec un financement de l'Etat et une cotisation relativment faible des producteurs, revèle à l'AFP un porte-parole de la FNPL. La France, avec 110.000 producteurs, est le deuxième pays producteur européen de lait, derrière l'Allemagne. En 2003, l'excédent du commerce extérieur des produits laitiers français s'est élevé à 2,2 milliards d'euros. |
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