Fermeture de 550 entreprises de la filière viande jugées non conformes pour l'UE

La sécurité alimentaire avait été pointée par la Commission européenne comme un des trois points à régler d'urgence avant l'entrée de la République tchèque dans l'UE en mai. Au total, le nombre des entreprises fermées atteint 12% des quelque 4.500 entreprises du secteur. Il est plus élevé que prévu, a indiqué à la presse le porte-parole de l'Administration vétérinaire d'Etat (SVS), Josef Duben. L'administration tablait encore en novembre sur environ un quart de fermetures en moins.

"Une possibilité d'amélioration (pour les entreprises concernées) existe toujours, mais elle n'est qu'hypothétique dans de nombreux cas", a-t-il affirmé. Le gouvernement tchèque avait prévenu depuis plusieurs mois les abattoirs et les boucheries industrielles qu'il prendrait au besoin des mesures radicales au 1er janvier s'ils ne s'adaptaient pas aux normes de l'UE. Celles-ci ont encore été renforcées ces dernières années pour lutter contre l'épizootie d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB).

L'Union européenne a mis en place toute une série de garde-fous pour protéger son marché intérieur de produits potentiellement dangereux pour la santé, à l'occasion de son élargissement à dix nouveaux pays en mai. Elle pourra empêcher la mise en vente dans l'UE de produits d'une entreprise, voire d'une région ou d'un Etat donné. Les clauses de sauvegarde de l'UE peuvent même aller jusqu'à l'exclusion provisoire du nouveau membre de certains secteurs du marché.