La justice italienne examine actuellement ces documents, des archives informatiques et des papiers, saisis dans les bureaux de Dpa, une société écran basée à proximité du siège de Parmalat. Selon des sources proches de l'enquête, citées par le quotidien, les documents saisis contiennent la "structure comptable" de toutes les filiales du groupe Parmalat. Ils pourraient receler des preuves sur les fraudes financières supposées du groupe en faillite, selon le journal.
Par ailleurs un enquêteur de la SEC, le gendarme américain de la Bourse, s'est rendu en Italie pour collaborer à l'enquête sur Parmalat. L'agence italienne ANSA a indiqué vendredi que l'ex-patron de Parmalat, Calisto Tanzi, a été examiné vendredi dans sa prison de Milan (nord) par des experts pour déterminer si son état de santé est compatible avec la détention.
La visite médicale a duré un peu plus d'une heure et elle a été effectuée par deux experts nommés par le juge aux enquêtes préliminaires, Guido Piffer, et un troisième choisi par M. Tanzi, 65 ans. Celui-ci, le professeur Livio Dei Cas, a déclaré à l'issue de l'examen que M. Tanzi était "très prostré". M. Calisto Tanzi s'était vu refuser mardi sa demande d'arrêt domiciliaire, la justice ayant décidé de le maintenir en détention provisoire, de peur qu'il ne détruise des preuves ou ne prenne la fuite.
L'enquête sur la faillite du géant italien de l'agroalimentaire, a connu une brusque accélération au tournant du jour de l'an avec l'arrestation de sept accusés et des perquisitions supplémentaires. La police a interpellé des ex-dirigeants du groupe et d'autres personnes considérées co-responsables du trou d'environ 10 milliards d'euros dans les comptes de Parmalat. Les enquêteurs ont également mené une perquisition dans les bureaux milanais de l'avocat Gianpaolo Zini, considéré comme l'homme de confiance de Calisto Tanzi. |
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