Jean Louis Porry lève le voile sur son rapport

D'après lui, la filière est insuffisamment structurée au niveau de la vente puisque «90% de la production est aux mains de 90 groupements de producteurs en France alors que, pour la même proportion, il n'existe qu'une seule organisation coopérative au Danemark». Concernant la référence de prix, l'ancien directeur de cabinet d'Edith Cresson s'est dit favorable à la mise en place d'une cotation spécifique aux pièces de découpe, alors que le Marché du porc breton reste cantonné à la cotation des carcasses. Sur le sujet sensible de la concentration de la production, il estime que le caractère industriel de l'élevage porcin, maintes fois dénoncé, est «une plaisanterie». Les conditions d'élevage en France sont plutôt qualifiées de «semi-artisanales» et, selon lui, «un léger mouvement de concentration ne serait pas une catastrophe».