"Il ne s'agit pas d'une première perquisition menée chez Bayer dans le cadre des enquêtes sur le Régent TS", selon une source proche du dossier.
Anne Auclair-Rabinovitch, juge d'instruction au pôle santé parisien, et ses quinze enquêteurs se sont rendus au siège de Bayer-CropScience, ancien propriétaire du Régent TS, "pour retrouver des documents" concernant "les conditions de la mise sur le marché du Régent TS accordée par la Direction générale de l'alimentation (DGAL)", a indiqué le Parisien dans son édition de lundi.
Mme Auclair-Rabinovitch a ramené des documents qui "sont en cours d'analyse", selon une source proche du dossier.
L'enquête fait suite au dépôt d'une plainte auprès du doyen des juges d'instruction du pôle financier de Paris, le 28 janvier 2003, par l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF).
Parallèlement, une autre enquête est menée depuis 2002 par le juge de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), Jean Guary, qui était initialement sur la piste d'un trafic de produits, avant de s'orienter sur le fipronil, la substance active du Régent.
Ce dernier a également supervisé plusieurs perquisitions aux sièges de Bayer-CropScience, à Lyon, et de BASF à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Concurrent du Gaucho, également mis en cause par les apiculteurs, le Régent a été créé par Rhône-Poulenc Agro. Il a ensuite été acquis par l'Allemand Bayer, qui l'avait revendu à BASF. |
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Dermatose dans le Rhône : de nombreuses races renoncent au Sommet de l’élevage
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
En Suède, la ferme historique DeLaval passe de 250 à 550 vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »