Pour les nitrates,indique Bretagne Eau Pure «la baisse ou la stabilisation des concentrations entamée en 1999 se poursuit. Ainsi, la concentration moyenne passe de 44mg/l à environ 35 quand la maximale baisse de 65 à 48 mg/l (entre 1999 et 2002) ».
Bretagne Eau pure explique qu'un «suivi adapté sur les bassins versants les plus en avance sur le terrain devrait permettre de valider le lien entre les améliorations mesurées et les efforts consentis ». Efforts conjugués réalisés pour traiter les excédents et modifier les pratiques agronomiques.
Pour les pesticides, Bretagne Eau Pure indique dans son bilan que « les résultats se sont améliorés au cours des dernières années » notamment en ce qui concerne les molécules les plus fréquemment présentes comme atrazine, diuron et isoproturon.
Ainsi, D'après Bretagne Eau Pure, «le diuron ne constitue plus véritablement un problème» avec 95 ou 98% de bons résultats. Toutefois, le recours au glyphosate en remplacement dans les pratiques de désherbage agricole et non agricole doit faire l'objet d'une vigilance particulière, car on retrouve de plus en plus son produit de dégradation, l'AMPA.
Les efforts dans l'évolution des pratiques portent leurs fruits et sont mesurables sur le terrain. Résorption et moyens de stockage ont été mis en place, pour une meilleure répartition des déjections animales. A cela s'ajoute une large utilisation des techniques de couverts végétaux en hiver. Pratiques qui ont permis de retenir près de 10% d’azote en plus par hectare de SAU (Surface Agricole Utile).
Toutefois, des efforts restent à faire à différents niveaux. Pour exemple, des actions de sensibilisation se multiplient auprès des jardiniers amateurs.
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