La section spécialisée de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) rappelle, mercredi dans un communiqué, que la production française de porcs "n'a pas pas augmenté depuis plusieurs années et que les éleveurs ont fait des efforts considérables de productivité qui sont totalement absorbés par l'accumulation incessante de charges".
La FNP appelle à la mise en oeuvre urgente de mesures de gestion de marché par des subventions à l'exportation (restitutions) européennes et à un "véritable plan de soutien à la réorganisation de la filière pour assurer un avenir à la production française".
Par ailleurs, les représentants néérlandais et français de la production porcine se sont rencontrés mercredi à Paris. Dans un communiqué commun ils demandent à la Commission Européenne "de compléter les mesures de stockage privé par la mise en oeuvre de restitutions sur la viande de porc telles que le permettent les règles de l'OMC".
Les producteurs français de porc, dont les deux tiers sont en Bretagne et dans les Pays de la Loire, sont de plus en plus nerveux face à la chute des cours qui menace selon eux la survie de leurs exploitations.
Le rythme des manifestations s'est accéléré depuis que le cours du porc est repassé sous le seuil de 1 euro le kilo en octobre pour battre deux records de faiblesse les 4 et 11 décembre.
La crise est liée notamment à une baisse de la consommation de viande porcine.
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