« Depuis plusieurs marchés, la tension était réelle sur les marchés européens » commente Jean-Pierre Joly, directeur du MPB.
Jusqu'ici, explique-t-il, « les cours du porc leader, Allemagne et MPB, tenaient l'ensemble des cotations des pays exportateurs à un niveau certes bas mais compatible avec le niveau d'orientation allemand et français ». Oui mais voilà. Le week end dernier, le cours néerlandais a brutalement baissé de 6 cents entraînant lundi passé <I>(Ndlr : le 1er décembre)</I> le cours allemand dans la même spirale (- 6 cents également). Et Jean-Pierre Joly de poursuivre son analyse : « Dans le contexte de concurrence forte entre bassins, compte tenu des fortes productions en Allemagne, en Espagne, au Danemark, le cours breton ne pouvait que suivre la tendance, tant la concurrence est forte sur le marché national. »
« Depuis plusieurs semaines, l'activité des abattoirs français ne suffit pas pour faire face aux offres pourtant modérées. La concurrence actuelle dans l'UE démontre qu'un pays ne peut tenir à lui seul toutes les cotations de l'UE. Il reste maintenant à analyser les répercussions de la baisse du cours. Cela ne suffira sans doute pas à calmer la pression des exportateurs tant en France que sur les divers débouchés exports. »
Après la baisse de lundi 1er décembre en Allemagne (-6 cents), le cours est reconduit ce jeudi 4. Et en Espagne compte tenu de l'orientation française, le cours devrait aussi baisser. Mais quand donc s'arrêtera cette spirale de baisse ?
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
La prochaine génération de tracteurs New Holland T5S débarque au Sommet de l'élevage
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »