L'«unité de valorisation de matières organiques» traitera à partir de l'automne prochain quelque 80 000 tonnes de lisier par an ainsi que des déchets gras des industries agroalimentaires et des boues de stations d'épuration selon une méthode de méthanisation et de co-génération. Les 100 000 tonnes de déchets traités et méthanisés devraient dégager une énergie renouvelable de 14 millions de kw/h, soit l'équivalent de la consommation électrique d'une ville de 3 000 habitants, selon Lannilis services environnement (LSE), consortium d'industriels, de banques bretonnes et de groupements d'éleveurs dont 43 éleveurs de porcs et 12 éleveurs de volailles.
Ce nouveau projet, conduit par Veolia Environnement, a nécessité un investissement de 17 millions d'euros. Il vise notamment à pallier les difficultés d'épandage dans la région de la pointe Bretagne notamment autour de l'aber Benoît et de l'aber Vrac'h qui bénéficient d'une zone de protection de 500 mètres. Des associations de riverains et des écologistes estiment que le nouvel équipement conduira à une surproduction porcine dommageable pour l'environnement.
Source : © AFP
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?