Du Nord Pas-de-Calais à la Bretagne, les betteraves fourragères ont bien traversé les épreuves climatiques. Elles ont valorisé les chaleurs du printemps et de l’été et profité des moindres pluies de l’automne. Il s'agit maintenant de bien les conserver pour cet hiver.
« Pour profiter pleinement de ce fourrage de qualité tout au long de l’hiver trois principes simples de conservation sont à respecter : produire des betteraves saines, les stocker sans les blesser et confectionner un silo leur permettant de "respirer" » explique le Gnis.
Si la bonne conservation des betteraves fourragères se joue à l’arrachage et à la confection du silo, elle se prépare dès le choix de la parcelle pour éviter certaines attaques de parasites. Pour faire le point sur ces règles faciles à appliquer l’ADBFM (Association pour le développement de la betterave fourragère monogerme) vient d’éditer un nouveau dépliant d’information intitulé « Bien conserver les betteraves fourragères ».
Il est disponible sur simple demande à l’ADBFM, 7 rue du coq héron Cedex 1, tél 01 42 33 86 77, contre 1 timbre à 0,50 euros.
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Selon le Gnis, « la valeur alimentaire élevée de la betterave fourragère, 1.12 à 1.15 UF selon les variétés et l’utilisation, s’accompagne cette année d’une production hectare importante malgré la sécheresse de l’été dans les principales régions de culture de ce fourrage (Nord/Pas-de-Calais, Normandie, Bretagne). Dans ces régions, la betterave fourragère, tout comme la betterave à sucre, a en effet valorisé les chaleurs du printemps et de l’été et profite des moindres pluies de l’automne jusqu’à son arrachage. Alors que les stocks fourragers seront tendus cet hiver, les producteurs de betteraves fourragères ont l’avantage d’avoir un fourrage de qualité facile à conserver. » |
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