Présente pour la première fois au sommet de l’élevage, la race est représentée par l’Association Nationale de la Race Piémontaise (Anaborapi) présente Hall 3 - Stand n° 44.
«La race bovine Piémontaise est la plus importante race à viande italienne avec près de 200.000 animaux inscrits à l’Herdbook » précise Anaborapi.
Historiquement localisée dans le Piémont, cette race, mixte à l’origine, s’est spécialisée dans la production de viande « en développant le caractère culard au cours du XX° siècle » explique Ana borapi.
Anaborapi , c’est l’Association Nationale de la Race Piémontaise. Elle gère à la fois la promotion de la race, la tenue du Herdbook, la sélection des reproducteurs et la production de semence des taureaux d’Insémination Artificielle.
«Les objectifs de la sélection sont actuellement l’amélioration de la conformation bouchère, de la vitesse de croissance et de la facilité de vélage », précise l’association.
Ce qui distingue les taurillons c’est d’une part « un rendement à l’abattage très élevé (68 % de moyenne), dû à l’extrème finesse d’os, et d’autre part par la qualité de sa carcasse riche en morceaux de découpe de premier choix, et par sa viande, notamment très tendre et peu grasse » affirme Anaborapi.
Au niveau international, la Piémontaise est utilisée principalement en croisement, indifféremment pour les races laitières ou allaitantes. Les critères de choix concernent «l’amélioration des performances bouchèrse » et la « facilité d’adaptation à tous les climats ».
Ainsi, chaque année ce sont plus de 100.000 doses de semence de taureaux Piémontais qui sont exportées dans le monde entier vers les Pays-bas, l’Allemagne, la Suisse, la Pologne, les Etats-Unis, l’Amérique du Sud, l’Océanie, la Chine….
| La présentation de la race aura lieu demain matin samedi 4 octobre, sur le ring du Hall 3. | |||
|
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?