Après 23 ans au service des adhérents de l’Upra Prim’holstein France, Jacques Boully fait jouer ses droits à la retraite pour s’occuper de ... génétique sur ses chevaux !
Son successeur, Stéphane Guézou, est présent à l'Upra depuis le premier septembre, mais prendra officiellement le relais au premier octobre. A 38 ans, marié et père de deux jeunes enfants, ce Breton d'origine et Angevin d'adoption, a pas mal voyagé. En effet, après une scolarité à Angers il intègre une grande école de commerce et de gestion à Bordeaux (l'Inseec), puis débute son service militaire à l'école des officiers de réserve de Coëtquidan pour le poursuivre à Pamiers dans un régiment parachutiste. Il retourne ensuite à l'école supérieure de commerce de Toulouse pour suivre un Magistère en organisation des systèmes d'information. Il s'investit alors pendant deux ans au sein du service organisation de la caisse régionale du Crédit Agricole de la Dordogne. Puis l'appel du grand large lui fait accepter un poste de contrôleur de gestion sur un chantier de construction en Arabie Saoudite, pendant un an. Le retour en France le fixe cinq années à Paris dans un cabinet de conseil en organisation, au sein duquel il intervient sur des projets liés au management, à la résolution de problèmes et la refonte de systèmes d'information. Le besoin de retourner à la campagne le conduit à créer avec un associé un cabinet de conseil sur la région de Grenoble, qu'il quitte après un an pour rejoindre une SSII (société de service en ingénierie informatique) comme directeur adjoint d'une agence de 45 personnes. Il y restera trois années avant de postuler au poste de directeur de l'Upra.
Notre équipe (Ndlr: de l'Upra) l'a interviewé pour connaître ses impressions après presque un mois de présence à l'Upra.
Ndlr: lire aussi Stéphane Guézou, nouveau directeur de l'Upra Prim'holstein France : « J'ai un programme en trois points. » en cliquant ICI.
PHF : Que pensez-vous de la situation de l'Upra ?
Stéphane Guézou : En arrivant à l'Upra j'ai trouvé une équipe particulièrement motivée et engagée dans son entreprise, c'est plutôt rare aujourd'hui, et particulièrement rassurant. La situation me semble saine, tant au plan de la gestion que des relations humaines. Toute l'équipe m'a fort bien accueilli.
PHF : Vous ne venez pas du milieu agricole ?
Stéphane Guézou : De par ma formation, effectivement non, mais par ma famille oui, je participe par exemple depuis plus de 10 ans à la gestion de l'exploitation de mon beau-père. Mon expérience professionnelle est celle d'un gestionnaire, d'un responsable d'équipes et c'est ce qui a compté pour les administrateurs qui ont mené le recrutement, plus que les connaissances zootechniques. Il est évident que je dois travailler, et c'est le cas actuellement, sur les aspects techniques. Je crois progresser rapidement, par « jeu » je me suis même déjà essayé au pointage ! Pour résumer, mes compétences doivent être vues comme un apport de sang neuf, et d'un point de vue génétique c'est souvent une bonne chose !.
PHF : Comment envisagez-vous l'avenir de l'Upra ?
Stéphane Guézou : J'aime les choses et les actions simples car je les crois plus efficaces. Il faut même être efficient, c'est-à-dire efficace à moindre coût. La gestion devrait être dans la continuité de celle développée par Jacques Boully qui, je crois, a réalisé un travail formidable. Pour l'avenir technique de l'Upra il faut être capable de proposer aux adhérents, et aux éleveurs qui ne le sont pas encore, un ensemble de services adaptés, basés sur le conseil en sélection et en accouplement. Avec l'équipe technique nous avons déjà démarré l'analyse de l'existant. Cette analyse impliquera les administrateurs, les adhérents, les non adhérents, et les organismes extérieurs. Ensuite nous proposerons des solutions qui seront validées et hiérarchisées par le Conseil d'Administration. Enfin nous mènerons des actions d'amélioration choisies. Pour nous le thème de l'amélioration des services est prioritaire et fondamental.
PHF : Avez-vous une idée du délai de réalisation ?
Stéphane Guézou : Il n'y aura pas un, mais des délais. En effet les améliorations, c'est-à-dire l'adaptation de nos services aux besoins futurs des éleveurs, seront menées dans plusieurs domaines : qualité et type du conseil, complémentarité avec les autres organismes techniques, fonctionnalité et ergonomie des outils informatiques, etc. On peut estimer que les travaux seront menés sur la période 2004/2005. Et cela en plus du travail quotidien et des grandes manifestations à venir qui ne manquent pas ! C'est donc un énorme challenge pour l'ensemble des acteurs de l'Upra.
Ndlr: lire aussi Stéphane Guézou, nouveau directeur de l'Upra Prim'holstein France : « J'ai un programme en trois points. » en cliquant ICI.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026