« Je confirme, malgré les inquiétudes que j'ai pu entendre ici où là pour certains secteurs comme la volaille, que nous ferons du cousu main afin d'apporter des réponses aux filières qui, aujourd'hui, craignent de ne pas être indemnisées », a assuré le ministre.
Il a défendu le système d'indemnisation des calamités agricoles, qui ne couvre pas toutes les productions, et dont plusieurs syndicats d'agriculteurs demandent la réforme. « Le fonds de garantie des calamités agricoles a le mérite d'exister, il faut se garder des critiques trop hâtives », a-t-il avancé.
M. Gaymard a indiqué cependant qu'il réfléchissait à l'instauration d'une «assurance récolte » contre les risques climatiques. « Il y a une expérimentation sur le sujet. (...) Je pense que nous devons avoir une réflexion globale avec l'ensemble des sociétés d'assurance », a-t-il indiqué.
Il s'est par ailleurs gardé de chiffrer le coût total de la sécheresse pour l'agriculture : « je crois que personne ne peut le dire. Tout dépendra de la sécheresse, si elle se prolonge en septembre ou pas ».
Le ministre avait évoqué en août « 1 à 4 milliards d'euros » de pertes.
Le gouvernement a annoncé le 22 août un plan d'aide de 500 millions d'euros aux agriculteurs victimes de la sécheresse, dont 180 millions d'euros destinés au Fonds de garantie des calamités agricoles.
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