C'est ce qu'expliquent respectivement François hallépée, responsable technique et développement de Glon-Sanders et Pierre Rousseau de l'ITP, dans un article de Céline Taillefer paru dans le magazine Jeunes Agriculteurs de Mai 2003.
Les résultats d'essais effectués au Danemark qu'évoquent François Hallépée montrent que l'élimination du post sevrage favorise :
- une baisse de mortalité et une diminution des troubles pathologiques, notamment respiratoires qui s'expliquent par «par le fait que les porcelets ne sont plus mélangés et allotés qu’une fois, au sevrage, au lieu de deux, au sevrage et entre le post-sevrage et l’engraissement.»
- une économie de main d'oeuvre (pas de salles PS à nettoyer et à désinfecter)
- une amélioration du GMQ
Pierre Rousseau précise quand à lui les modifications de bâtiment nécessaires en cas d'abandon du post-sevrage:
- Equiper les salles d'engraissement de dispositifs de chauffage (pour les 28°C nécessaires au porcelets)
- Modifier le système de ventilation pour autoriser une variation de 3m3/h à 60m3/h au lieu de 8 à 60m3/h suffisants pour les porcelets de plus de 25kg.
- Equiper la même case pour moitié de caillebotis à écart 14mm (obligatoire pour porcelets) et de caillebotis à écarts 18mm (nécessaires pour l'évacuation des déjections de porcs au stade engrais)
Pour plus de détails, lire en intégralité et en ligne l'article de Céline Taillefer paru dans le magazine Jeunes Agriculteurs de mai 2003,
"Elimination du post-sevrage - Des porcs en forme avec une porcherie conforme" en cliquant ICI.
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