Frédéric Lepoint commente le catalogue GDH.

Le catalogue GDH compte  des taureaux testés en France, comme Orphin, des taureaux testés à l'étranger, comme Odixy et Orgerus puis ceux issu du co-testage avec l'URCECOF et C.R.I., rappelle d’abord Frédéric Lepoint. « C’est catalogue complet. C'est sûr, certains taureaux se démarqueront plus que d'autres mais dans l'ensemble, le message que l'on veut faire passer est le suivant : c'est utiliser un maximum de taureaux et adapter le taureau au système d'élevage et aux attentes des éleveurs. Nous essayons de toujours garder un maximum de diversité dans nos accouplements.».
Pour la production, GDH met en avant Orphin ou Odixy. En morphologie pure, « Nierval devrait être pas mal utilisé. C'est un taureau complet avec des index convenables, un bon niveau laitier, de la matière grasse et des vaches très modernes dans leur style pour ceux qui aiment les concours »… « Pour les vrais passionnés de " morpho ", la vedette risque d'être Olestar. Mais pour ce dernier, ils devront patienter quelques mois, car il ne sera disponible qu'à partir de novembre. Il est indexé à +2 en morphologie. Il fait des vaches grandes, très typées, avec de très bons membres, de très bons bassins, des mamelles exceptionnelles… ».
Au niveau fonctionnel, « les fils de Gibbon, comme Nisson ou Nombreux, sont toujours bien placés. Mayville, qui est un fils de Bellwood, peut très bien convenir. Ce sont des taureaux très bien équilibrés Production - Morphologie, avec d'excellents niveaux d'index fonctionnels. Ils vont être utilisés pour faire de bonnes " ouvrières " de troupeaux ». Ceux qui veulent du rouge pourront utiliser Marcel Red. 
On apprend aussi, au gré de l’interview, que dans le recrutement actuel des mères à taureaux, «on s'oriente de plus en plus vers un recensement européen que américain ». … «  on achète à peu près 70% de la génétique en Europe, …. un bon 80% qui vient de la génétique française. Et dans cette génétique française, il y a 30% de veaux achetés qui proviennent de notre charte. Sur les 20% autres, on va acheter un peu aux Pays-Bas, un peu au Danemark, un peu en Allemagne et un peu en Italie. Quand on va dans ces pays là, c'est pour chercher quelque chose de différent de la France et des Etats-Unis ».
L’incidence de la nouvelle indexation en morphologie est aussi abordée. «Un taureau qui est bon dans tous les autres postes mais qui est moyen dans la DPJ, se retrouve avec une note limite au niveau mamelle. A l'inverse, un taureau qui est extrêmement négatif dans tous les postes de la mamelle mais qui est bon dans le volume va se retrouver positif. Cela a donc un poids très important. »
Et de conclure sur Jesther : « très laitier, il fait beaucoup de morphologie, fait des vaches qui vont gagner sur les concours. C'est rare d'avoir un taureau qui se situe dans les tous meilleurs de la race pour la production, avec un très bon pedigree, fortement utilisé comme père à taureaux et qui laisse quelque chose d'impressionnant en morphologie. Je pense sincèrement, que c'est un taureau qui fait parti des 3-4 meilleurs taureaux au monde.».

Lire l’interview complète de Frédéric Lepoint : http://www.genesdiffusion.com/interview/bovins/index_juin/default.htm