« Ces maïs étant très secs possèdent peu de sucres qui sont nécessaires aux micro-organismes pour démarrer la fermentation (qui sera donc plus longue à se mettre en place) d’une part, et d’autre part les feuilles et les tiges desséchées sont beaucoup plus difficiles à tasser.
Plusieurs questions nous ont été posées sur l’ajout de conservateurs ainsi que sur l’arrosage des silos. Il ne sert à rien d’ajouter des conservateurs (surtout biologiques), ils n’ont aucun effet. Quant à l’arrosage des silos, l’eau ne fera que percoler et emportera avec elle, dans les jus, les glucides (perte de valeur énergétique au fourrage).
Un dernier point très important auquel il faut penser dès à présent, concernant ces silos de maïs desséchés, c’est la largeur du front d’attaque. Ces silos seront plus sensibles à la reprise de fermentation, et notamment le front d’attaque qui peut se dégrader beaucoup plus rapidement que les fourrages classiques. Dans la mesure du possible, il est préférable de réaliser deux petits silos (qui avanceront rapidement) plutôt qu’un grand.
N’oubliez pas non plus les « us » habituels : aiguiser les couteaux, couvrir rapidement (deux bâches étant l’idéal), charger la bâche le plus possible, possibilité de rajouter sur la surface du silo du sel (1 à 3 kg/m²). »
NB : Conseils issus de la "messagerie maïs Arvalis Centre Ouest n°122" titrée « Conservation des silos - irrigation »
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?