Toute la difficulté de l'organisation du concours avec une race rustique dans un département de montagne à vocation extensive réside dans le choix d'une date. Le mois de mai correspond à la montée en estives et permet aussi de visualiser les performances laitières des mères.
70 animaux ont été jugés par trois éleveurs catalans espagnols. Ce choix de juges catalans répond à la communauté de langue de part et d'autre de la frontière, mais est aussi une suite logique aux échanges commerciaux transfrontaliers. Les éleveurs espagnols achètent régulièrement des vaches reproductrices ainsi que des taureaux lors de la « Vente annuelle des taureaux Gascons contrôlés ».
Cinq championnats clôturaient la journée : championnats génisses, vaches et taureaux ainsi que le « championnat veaux issus d’insémination » et le « championnat veaux rosés », ces deux derniers répondant à des marchés très spécifiques de l'élevage des Pyrénées-Orientales.
Le jury, très porté sur les animaux "type élevage" dans les catégories destinées à la reproduction, a mis à l’honneur la fille d'un taureau favorablement évalué en station provenant de l'élevage Mas Lluganas, localisé à Mosset (900-1100 mètres d'altitude) pour le championnat génisses. Cet élevage s’octroie aussi le championnat mâles avec Luc, qualifié Reconnu Contrôlé et issu d'insémination, pour la seconde année consécutive, et prend les deux premières place dans la catégorie commerciale "veaux rosés".
Le championnat vaches revient à une femelle de 14 ans qualifiée Recommandée, elle-même issue d'un père Confirmé Contrôlé détenue par Patrice Million résidant à Saint Marsal. Dans la compétition des meilleurs veaux d'insémination, les trois meilleures femelles appartiennent à l'élevage du Moulin de Urbanya (900-1.300 mètres).
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 Les trois juges espagnols de ce concours des Pyrénées-Orientales de la race gasconne. (© Photo Upra Gasconne) |
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Le site internet de l’Upra Gasconne est à voir en cliquant ICI.
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