Le botulisme est une forme particulière d'entérotoxémie due à la toxine d'une bactérie : Clostridium botulinum. Cette bactérie prolifère sur les matières animales en décomposition et parfois sur les végétaux pourris. La maladie a un caractère anazootique : elle se rencontre dans un cheptel sans contaminer les élevages voisins. L'incubation dure de 2 à 6 jours, la vitesse et la sévérité des symptômes sont proportionnelles à la quantité de toxine ingérée. Le symptôme principal est une paralysie musculaire progressive qui progresse du train arrière vers l'avant. L'issue du botulisme est souvent la mort.
Dans l'Empire byzantin, il y a plus de 10 siècles, ces neuroparalysies étaient déjà connues.
Clostridium botulinum est une bactérie (de la même famille que l'agent du Tétanos : Clostridium tetani et de celui, moins proche, des entérotoxémies)
Elle vit mal dans le milieu aéré, mais se développe à l'abri de l'air...
Ce germe se retrouve sur tous les continents. Dans l'organisme, il se situe dans les intestins (contamination par ingestion).
La forme résistante est une spore (à l'image des champignons). Cette spore est insensible jusqu'à une température de 115°C, pendant plus de 10 minutes.
Le botulisme est une forme particulière d'entérotoxémie due à la toxine d'une bactérie : Clostridium botulinum. Cette bactérie prolifère sur les matières animales en décomposition et parfois sur les végétaux pourris.
2. Espèces sensibles et source
2.1 Espèces sensibles
La plupart des espèces : bovins, équins, canins, volailles... mais aussi l'homme sont sensibles à la toxine.
Cette maladie correspond à une intoxication.
En effet, dans un cadavre, le germe attaque les protéines, les matières azotées et les transforme enpoison puissant qui est la toxine botulique. Ce poison une fois ingéré par les animaux provoque le botulisme.
2.2Source de toxine
Tout cadavre peut être source de toxine botulinique. L'alimentation peut être contaminée par plusieurs voies : eau de boisson, ensilage, céréales broyées...
- Pour les humains : attention aux conserves mal "stérilisées"
- Pour les bovins : risques si des cadavres ont fermentés à l'abri de l'air
Néanmoins la maladie n'est contagieuse ni entre bovins, ni entre élevages.
La plupart des espèces : bovins, équins, canins, volailles... mais aussi l'homme sont sensibles à la toxine.3.1 Symptômes
Le symptôme principal du botulisme est une paralysie progressive ressemblant à une fièvre de lait. L'animal présente une démarche molle et hésitante. Il a des difficultés à se lever puis des difficultés à respirer (respiration abdominale) et meurt généralement en 2 à 4 jours parfois moins selon les doses de toxine ingérées.
Contrairement à la fièvre vitulaire, les traitements à base de solutés calciques n'améliorent pas l'état de l'animal.
Trois formes de maladies sont notées :
- aiguë avec mort rapide
- subaiguë avec mort en 2 à 4 jours. On note une impossiblité de se relever, une absence de déglutition (les animaux bavent) ou de rumination, une constipation.
- chronique avec mort en 8 jours ou survie. En cas de survie l'animal reste malade pendant plusieurs semaines.
Les différentes formes que peut prendre le botulisme sont fonction des quantités de toxine ingérées.
3.2Diagnostic
La mise en évidence de la bactérie ou de la toxine n'est pas aisée au laboratoire. Rien ou presque ne peut être recueilli avant la mort pour confirmer le diagnostic. Des prélèvements de contenu d'anse intestinale sont à privilégier, en plus des prises de sang. Le résultats demande plusieurs jours et il faut répéter les prélèvements sur plusieurs animaux. De plus un résultat négatif ne prouve pas que la maladien'éxiste pas.
De la même façon il est rarement possible, dans les cas sporadiques de botulisme, de mettre en évidence la toxine dans l'aliment suspecté.
Le symptôme principal du botulisme est une paralysie progressive ressemblant à une fièvre de lait. L'animal présente une démarche molle et hésitante.4.1Traitement
Il n'existe pas de traitement efficace pour les bovins. Il faudrait une assistance respiratoire et une sérothérapie, mais elle est illusoire et nécessiterait des doses énormes de sérum.
4.2 Vaccination
Elle est possible. Un vaccin produit en Afrique du Sud est utilisé, mais son obtention n'est pas aisée.
Il faut 2 injections à 3 semaines d'intervalle avec rappel quelques mois plus tard. Cette vaccination doit se faire sur tous les bovins de l'élevage et peut être envisagée autour de l'élevage atteint si un lien épidémiologique peut exister.
4.3Prévention
Elle relève de l'hygiène générale et de la surveillance des cadavres et de leur propagation :
- ne pas laisser divaguer les chien,
- limiter la population de renards,
- ne pas mettre de cadavres de porcelets, de volailles, ou de tout autre animal sur le tas de fumier ou dans le lisier,
- en attendant le passage de l'équarissage, mettre les cadavres dans des containers étanches,
- éviter de déposer et d'épandre du fumier de volailles sur les pâturages fréquentés par les bovins
- les animaux élevés en plein air doivent disposer d'une supplémentation en phosphore pour éviter les carences qui amènenet les bovins à manifester de l'ostéophagie.
Il ne faut pas oublier que l'homme aussi peut être touché par le botulisme. Les premiers symptômes sont la modification de la vision puis la difficulté à avaler. La prévention concerne alors surtout la propreté des aliments et en particulier des légumes. Les conserves (légumes ou viande) doivent être parfaitement stérilisées.
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