Jean Pierre Joly, directeur du MPB (Marché du porc breton) présente dans sa dernière note hebdomadaire l’évolution des cours dans le bassin européen. Extrait de cette analyse hebdomadaire.
« L'analyse des marchés étrangers manque également de discernement. Il y a 8 jours, l'ouverture probable des élevages concernés par la peste aviaire devait provoquer la saturation des abattoirs hollandais, allemands et belges. Notons que ces propos n'ont jamais été tenus par les dirigeants du MPB. En effet, il y a (là aussi) la rumeur et ... la réalité des chiffres. Le Marché du porc breton dispose à la semaine d'un certain nombre de chiffres (volumes abattus, exportés, poids vifs, poids carcasse) permettant de vérifier l'activité... la rumeur elle, évolue au gré des intérêts commerciaux. Alors que les bruits les plus farfelus circulaient le 25 avril sur un effondrement des cours allemand et hollandais du fait de cette réouverture, le cours allemand a repris 1 centime et le cours hollandais 5 centimes!!! Cela pourrait prêter à sourire si ces informations colportées n'avaient autant d'importance dans l'organisation du commerce des viandes! Comment en effet être à la fois serein dans la négociation et trembler à l'idée que le pire peut arriver...
Les allemands justifient la hausse par un faible niveau des offres dans le pays (malgré les soit disants retours sur le marché des porcs bloqués !). Quant à la demande, il semble aujourd'hui évident que la situation avicole aux Pays-Bas, dont le premier marché export est l'Allemagne, aura une incidence sur les équilibres des marchés de viande blanche. En début de semaine passée, 30 millions de volailles avaient été abattues (et non pas 20 comme annoncé dans les journaux), de nouveaux cas se déclaraient.
Les autorités des Pays-Bas ont décidé de procéder à un vaste vide sanitaire de façon à mieux maîtriser le futur. Il y aura donc déficit de production aux Pays-Bas pour plusieurs semaines. »
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