"Deux cochons et demi sur trois exportés vers le Japon venaient de l'Ouest de la France en 2000.(...) C'est dire l'importance de ce secteur dans l'économie de notre région, qui compte 17% de sa population active dans l'agriculture", a souligné au cours d'un séminaire organisé lundi soir à Tokyo le président du Conseil régional de Bretagne, Josselin de Rohan.
La France avait exporté environ 24.000 tonnes de viande de porc dans l'archipel nippon en 2000, pour une valeur de 100 millions d'euros, selon un spécialiste européen des questions agricoles.
Le porc français a été placé sous embargo au Japon en mars 2001 en raison de l'apparition du virus de la fièvre aphteuse en Europe, qui a été suivie de plusieurs cas de peste porcine détectés sur des sangliers sauvages dans cinq départements du nord-est de la France. Après une mission vétérinaire japonaise en Bretagne et dans le nord-est de la France en juillet 2002, l'embargo a pu être levé le 17 décembre.
La délégation venue de Bretagne s'est rendue mardi en Corée du Sud, un marché représentant près de 30.000 tonnes d'exportations de viande porcine française en 2000 et qui avait également imposé un embargo au porc d'origine française entre le printemps 2001 et novembre 2002.
Troisième producteur de viande porcine de l'Union Européenne, la France, dont le cheptel porcin est de 26 millions de têtes, a vendu à l'étranger environ 200.000 tonnes de viande de porc en 2002.
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