A l'appel de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (Fdsea), et des Jeunes agriculteurs, ils étaient 250 éleveurs selon la police, 800 selon les organisateurs, venus notamment des Hautes-Alpes, d'Isère, de la Drôme, et des Alpes-de-Haute-Provence. "Nous sommes ici pour exprimer notre solidarité et réaffirmer aux pouvoirs publics que le loup et le pastoralisme sont incompatibles", a déclaré à l'AFP, le président des Jeunes agriculteurs de Hautes-Alpes, Alain Motte.
Brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire, "le loup en prison, le berger à la maison", ou "le loup est un multi-récidiviste, je demande la peine de mort", les manifestants avaient également conduit un troupeau de moutons devant le tribunal, où ils ont organisé un barbecue.
Un groupe de Chasse, pêche, nature et tradition (CPNT) avait également fait le déplacement, ainsi que quelques élus parmi lesquels le maire de Gap, Pierre Bernard-Reymond (UDF). "Là où il y a du pastoralisme, le loup devrait être déclaré persona non grata", a-t-il estimé.
Hervé Bernaudon 36 ans, éleveur à Saint-Crépin, comparaît devant le tribunal correctionnel pour avoir mortellement piégé un loup en 2000, après avoir subi plusieurs attaques de son troupeau. Poursuivi pour "destruction d'espèce protégée", il encourt six mois de prison et 9.000 euros d'amende. |
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