Les trois insectes, tous de sexe mâle, ont été découverts depuis le 1er août dans des pièges disposés à Blotzheim, Bartenheim et Village-Neuf (Haut-Rhin), trois communes proches de l'aéroport international de Bâle-Mulhouse, a précisé à l'AFP Marie-Jeanne Fotré-Muller, responsable du service de la protection des végétaux à la Direction régionale de l'agriculture à Strasbourg. "Nos pièges n'attirent que les mâles, il faudrait maintenant savoir s'il y a également des femelles, ce qui serait inquiétant", a commenté Mme Fotré-Muller. "Il faut que nous agissions vite pour endiguer rapidement la prolifération de ces insectes", a-t-elle ajouté.
Une réunion doit avoir lieu mercredi après-midi à la préfecture du Haut-Rhin à Colmar avec les organisations agricoles pour présenter le dispositif de lutte mis en place par le l'Etat pour endiguer la progression de l'insecte, dont l'introduction et la dissémination sont interdites dans toute l'Union européenne. Des périmètres de sécurité ont ainsi été définis: dans la zone dite "focus" (d'un rayon de 5 km autour du lieu de découverte), sont interdits jusqu'au 30 septembre le transport et les récoltes du maïs, tandis que les champs doivent être traités aux insecticides et faire l'objet d'une rotation des cultures sur une période de deux ans. Dans une deuxième zone dite de "sécurité" (d'un rayon de 10 km), un traitement aux insecticides et une rotation des cultures pendant un an sont obligatoires. Enfin, dans la zone "tampon" (d'un rayon de 40 km), il est préconisé ce même type de traitement et de rotation. Deux spécimens de la chrysomèle du maïs avaient été capturés en juillet à proximité des aéroports parisiens de Roissy et d'Orly. L'insecte avait été signalé pour la première fois en Europe en 1992 en République fédérale de Yougoslavie. Quatre autres foyers avaient été signalés en 2000, 2001 et 2002, en Italie, Suisse puis en Autriche et en Ile-de-France. |
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