Il a aussi indiqué qu'il demanderait au Conseil des ministres de l'Agriculture de l'UE mardi à Bruxelles d'anticiper le "versement de certaines aides pour améliorer la trésorerie des exploitations agricoles" et qu'il avait avancé à la fin août la réunion du comité national des calamités agricoles. Jacques Chirac a estimé lors du Conseil des ministres - avancé à lundi en raison d'un voyage présidentiel - qu'Hervé Gaymard avait "pris les mesures d'urgence qui s'imposaient". "Ses services devront rester particulièrement à l'écoute des agriculteurs durant toute cette période", a ajouté le président dont les propos étaient rapportés par le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé. "Actuellement, la solidarité paysanne joue pour le transport de foin. Bien évidemment, nous serons au rendez-vous de la solidarité nationale pour aider à payer ce transport de foin et les fonds seront débloqués le plus rapidement possible", a dit Hervé Gaymard dans la cour de l'Elysée. "Nous mettrons sur la table l'ensemble des financements nécessaires. Un certain nombre de conseils généraux et de régions ont déjà manifesté leur intérêt. L'Etat sera présent au rendez-vous de la solidarité nationale avec les collectivités locales", a-t-il ajouté. Le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Jean-Michel Lemétayer, a déclaré lundi que "les élevages sont en danger" en raison de la sécheresse et estimé à 28 millions d'euros l'aide nécessaire pour transférer de la paille vers les éleveurs dans le besoin. Interrogé sur l'apport éventuel de cette somme, M. Gaymard a répondu : "Ce sera peut-être plus, peut-être moins. Pour l'instant, c'est une estimation financière mais je voudrais dire ici que bien évidemment, l'Etat ne se dérobera pas". Outre le déblocage de crédits, le gouvernement va inciter la SNCF à "mobiliser ses moyens de transport fret pour le transport de paille des zones céréalières vers les zones d'élevage", selon le compte-rendu du Conseil des ministres. "Nous vivons une sécheresse dramatique pour les agriculteurs, une baisse des rendements céréaliers et du maïs et de grosses difficultés dans l'élevage", a souligné le ministre. La France a déjà "obtenu de Bruxelles la possibilité d'utiliser les jachères pour nourrir les animaux", a-t-il rappelé. "Il nous reste beaucoup d'autres sujets sur la table", a-t-il poursuivi, précisant notamment avoir "décidé d'avancer à la fin du mois d'août, quand nous aurons le bilan complet de cette sécheresse, la séance du comité national des calamités agricoles". |
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