Les semenciers jugent le seuil présence fortuite fixé par le Parlement européen trop bas

La Confédération française des semenciers, le Groupement national interprofessionnel des semences et plants et l'Union des industries de la protection des plantes se félicitent de l'adoption "de règles sur la traçabilité et l'étiquetage des OGM" qui constituent "un premier pas vers la levée du moratoire" sur les OGM en vigueur depuis quatre ans au sein de l'Union européenne, indiquent-ils un communiqué commun.

Ces règles "s'inscrivent dans le cadre qu'ils ont toujours souhaité: celui de la transparence, de l'information et du choix des agriculteurs et des consommateurs", ajoutent les organisations professionnelles.

Mais "le seuil de présence fortuite, fixé à 0,9%, est très bas", "très décalé par rapport à des pays comme la Suisse (3%) ou le Japon (5%)" et "va générer des contraintes excessives aux producteurs de l'Union européenne, sans apporter de bénéfice aux consommateurs", affirment-elles.

"L'urgence est désormais de définir des mesures d'accompagnement réalistes pour que la coexistence des filières (de production) reste possible", estiment les organisations.