Cette année l'a encore prouvé: ce n'est pas parce que le marché s'effondre au niveau de l'éleveur que les prix en rayon diminuent pour autant. Face aux abus répétés de la grande distribution, certains ont sauté le pas : ils vendent en direct.
Attention cependant, cela suppose de maîtriser de nouveaux métiers, de nouveaux savoirs, et de consentir à des investissements importants. Mais ce que vous ne pouvez peut être pas faire tout seul, sera beaucoup plus accessible en vous regroupant.
Il vous faut tout d'abord passer du stade de l'animal vif aux pièces découpées et vendues en caissettes. L'animal partira comme d'habitude à l'abattoir. Mais ensuite vous, et vos associés, en récupérerez la carcasse pour la découper. Ce qui suppose de maîtriser le savoir-faire. Au début vous embaucherez un boucher qui fera le travail moyennant finance. Celui ci pourra d'ailleurs devenir partenaire de votre opération. A voir avec lui.
Il vous faut ensuite disposer du local dans lequel vous pourrez découper, mais aussi valoriser les invendus. Pâtés et autres recettes vous permettront de transformer en marge ce qui aurait pu se transformer en pertes. Mais attention, les règles sont très strictes. En cas de doute n'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre DSV, de votre DDAS, ou de votre DDCRF. En tout cas, parlez en d'abord à votre technicien.
L'étape suivante consiste à trouver des clients, en nombre suffisant pour écouler toute votre marchandise. Vous verrez bien vite que votre réseau local ne suffit pas. Il vous faudra avoir recours aux techniques, que vous abhorrez peut être, du marketing ou du merchandising (rien que des mots anglais !). Ne vous affolez pas pour autant. Les organismes qui peuvent vous aider sont nombreux, de votre Comité de Promotion à votre CCI, sans compter les structures financées par votre Conseil Général ou Régional.
Mais, lors de votre étude, vous réaliserez rapidement qu'il convient de ne pas se couper trop vite des canaux traditionnels de commercialisation. Si au départ vous vendez 5% de votre viande en direct, c'est bien. Le reste partira selon le canal habituel … à condition d'entretenir les contacts. Il vous reste ensuite à développer ce que vous vendez en direct.
Une fois que vous avez des clients, il vous reste à emballer, respecter la chaîne du froid, en un mot, faire parvenir un produit de qualité à votre client(e). Tout cela n'est que technique, mais représente des coûts logistiques qu'il vous faut intégrer dans votre prix de vente.
Il ne faut donc pas fixer celui ci trop bas sous prétexte de militantisme social : ce que vous faites ne durera que tant que vous ferez de la marge. Alors prévoyez un prix de revient client suffisamment large pour financer ce qui lui parvient, mais aussi les investissements que vous serez conduits à financer si vous vous développez.
Il vous faut tout d'abord passer du stade de l'animal vif aux pièces découpées et vendues en caissettes. L'animal partira comme d'habitude à l'abattoir. Mais ensuite vous, et vos associés, en récupérerez la carcasse pour la découper. Ce qui suppose de maîtriser le savoir-faire. Au début vous embaucherez un boucher qui fera le travail moyennant finance. Celui ci pourra d'ailleurs devenir partenaire de votre opération. A voir avec lui.
Il vous faut ensuite disposer du local dans lequel vous pourrez découper, mais aussi valoriser les invendus. Pâtés et autres recettes vous permettront de transformer en marge ce qui aurait pu se transformer en pertes. Mais attention, les règles sont très strictes. En cas de doute n'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre DSV, de votre DDAS, ou de votre DDCRF. En tout cas, parlez en d'abord à votre technicien.
L'étape suivante consiste à trouver des clients, en nombre suffisant pour écouler toute votre marchandise. Vous verrez bien vite que votre réseau local ne suffit pas. Il vous faudra avoir recours aux techniques, que vous abhorrez peut être, du marketing ou du merchandising (rien que des mots anglais !). Ne vous affolez pas pour autant. Les organismes qui peuvent vous aider sont nombreux, de votre Comité de Promotion à votre CCI, sans compter les structures financées par votre Conseil Général ou Régional.
Mais, lors de votre étude, vous réaliserez rapidement qu'il convient de ne pas se couper trop vite des canaux traditionnels de commercialisation. Si au départ vous vendez 5% de votre viande en direct, c'est bien. Le reste partira selon le canal habituel … à condition d'entretenir les contacts. Il vous reste ensuite à développer ce que vous vendez en direct.
Une fois que vous avez des clients, il vous reste à emballer, respecter la chaîne du froid, en un mot, faire parvenir un produit de qualité à votre client(e). Tout cela n'est que technique, mais représente des coûts logistiques qu'il vous faut intégrer dans votre prix de vente.
Il ne faut donc pas fixer celui ci trop bas sous prétexte de militantisme social : ce que vous faites ne durera que tant que vous ferez de la marge. Alors prévoyez un prix de revient client suffisamment large pour financer ce qui lui parvient, mais aussi les investissements que vous serez conduits à financer si vous vous développez.
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