Chaque vendredi sur Web-agri, c’est reportage ! Retrouvez les sujets en élevage allaitant qui ont le plus fait parler cette année. Engraissement, agrandissement ou encore technique d’élevage : il y en a pour tous les goûts.
1. Le Gaec Boullier investit 3,5 M€ pour passer des cultures à l’élevage allaitant

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’au Gaec Boullier, on croit en la viande ! Les éleveurs du Loiret, installés en élevage laitier et grande culture, ont fait le pari de la vache allaitante en 2015. À terme, ils pensent diminuer les cultures d’industrie pour se spécialiser dans l’élevage bovin. Pour Florent : « l’élevage, c’est beaucoup moins aléatoire que la culture ».
2. Après 10 ans d’arrêt, il renoue avec l’engraissement de taurillons

Après bientôt 10 ans de pause, Dominique Meffray s’est laissé convaincre par la hausse du prix des bovins finis. Il engraisse désormais l’intégralité de la suite de son troupeau de 70 vaches allaitantes sur la ferme, et achète même quelques broutards. À l’automne, l’éleveur parvenait à dégager autour de 400 € de marge sur coût alimentaire par broutard.
3. Double actif, D. Blandin veut des vaches « bien élevées » pour se faciliter le travail

Chez David Blandin, les Charolaises apprennent les bonnes manières ! Double actif avec une cinquantaine de vêlages, il veut des animaux faciles d’approche. Et le pari est réussi : l’éleveur parvient même à réaliser des inséminations ou encore la prophylaxie au pré sans contention.
4. Il trait ses Charolaises à chaque vêlage et drenche les veaux pour un bon démarrage

Sébastien Labrune mise beaucoup sur le démarrage de ses jeunes veaux. Après chaque vêlage, il met à point d’honneur à traire chaque vache et drencher le veau avec le colostrum pour assurer le développement de son immunité. Avec 80 Charolaises et des vêlages groupés sur deux mois, autant dire qu’il ne chôme pas l’hiver !
5. « Le croisement limousin sur génisses limite la casse au premier vêlage »

Fatigués des vêlages difficiles sur leur troupeau, les éleveurs de la SCEA des Filasses ont opté pour le croisement limousin pour le premier vêlage sur leurs vaches charolaises. Une manière de limiter l’astreinte, et de combiner élevage et grandes cultures.
6. Du bâtiment à la Highland : Émeric mise sur la vache à la mèche rebelle

Non issu du milieu agricole, Émeric Deraedt avait toujours rêvé d’être agriculteur. Après plusieurs années dans le bâtiment, il a sauté le pas avec des vaches de race Highland. Si le choix peut sembler atypique, la race rustique lui a permis de s’installer sur d’anciennes prairies en friche du Puy-de-Dôme.
7. 100 vêlages charolais : Sandra gère seule ce marathon en 6 semaines
Seule sur une exploitation d’une centaine de têtes en charolais, Sandra Kalinowski mise sur la technique pour s’aider au quotidien. Sélection vêlages faciles, échographies de contrôle de gestation, préparation vêlages… Tout est pensé sur la ferme pour afficher de belles performances.
8. Il soigne ses Aubracs sans tracteur, avec une pailleuse distributrice sur rail

Sébastien Manhes a installé une pailleuse distributrice de fourrage sur rail dans sa stabulation. Une manière pour l’éleveur de simplifier son astreinte lorsque les vaches sont au bâtiment. Chez lui, plus besoin de sortir le tracteur pendant les mois d’hiver.
9. Sur la Ferme de Maurepas, « 80 % des veaux naissent sans cornes »

Dégoûtés par l’écornage, Nathalie et Luc Brouant se sont laissés tenter par le sans cornes il y a dix ans. Aujourd’hui, les éleveurs sont parvenus à intégrer le gène sur leur troupeau charolais sans détériorer les qualités maternelles et bouchères des vaches. À terme, ils espèrent atteindre les 100 % de produits sans cornes.
10. Chez Emilie Massu, les Salers pâturent à 50 km de leur stabulation

Éleveuse de Salers, Emilie Massu n’a pas peur des kilomètres. Avec des pâtures à 50 km du siège d’exploitation, elle a organisé son élevage pour réaliser la grande majorité des soins et vêlages l’hiver au bâtiment, avec d’envoyer ses vaches en estive dans le Pays d'Auge.
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
L’armoricaine, support de formation au lycée La Touche
La dégradation de la conjoncture menace le prix du lait
Grâce à une rampe de chargement, Patrick Feuillet paille « avec un seul tracteur »
Le géant Lactalis marche sur des œufs
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises