 Il faut penser à enregistrer la vaccination dans le registre sanitaire et à planifier les rappels. (© Terre-net Média) |
Le ministère de l'Agriculture a annoncé, la semaine dernière, que la vaccination des troupeaux contre la fièvre catarrhale ovine (Fco) sera volontaire à compter du 2 novembre, sauf pour l'exportation où elle demeurera obligatoire et réalisée par un vétérinaire. Le ministère de l’Agriculture émet « trois principes pour vacciner au bon moment ».
Premièrement, il faut effectuer la vaccination de « préférence pendant la période de moindre activité des vecteurs », autrement dit : « il vaut mieux vacciner, surtout les jeunes animaux, en hiver ou au printemps, afin qu’ils soient protégés en été et en automne (périodes de plus grande activité des moucherons responsables de la transmission du virus). Et faire attention : dans le cas où les animaux n'ont jamais été vaccinés, ils ne seront valablement protégés que trois semaines à un mois après la deuxième injection ».
Eviter de vacciner les femelles le mois précédant et le mois suivant la mise à la reproduction
Deuxièment, il faut éviter de vacciner lors de la mise à la reproduction : « comme toute manipulation, la vaccination peut entraîner des perturbations physiologiques passagères telles que des poussées de fièvre, une baisse de la production de spermatozoïdes ou des retours en chaleurs. La vaccination volontaire permettra d'adapter la période de vaccination des animaux en évitant les périodes sensibles. Pour cette raison : l’éleveur doit éviter de vacciner les femelles dans la période d’un mois avant et d’un mois après la mise à la reproduction et les mâles dans les deux mois précédant la mise à la reproduction ».
Enfin, les délais d’injection doivent être respectés : « pour les jeunes animaux, il faut veiller à respecter les délais entre les deux injections de primo-vaccination (variables selon le sérotype et l’espèce concernée). Et concernant la vaccination de rappel, le délai maximal est d’un an, à respecter impérativement si les animaux sont susceptibles de partir à l’exportation, sous peine de recommencer la primo-vaccination. Par contre, si les animaux restent en France, il y a une tolérance d’un mois ». Il est à noter que l’éleveur peut avancer si besoin la vaccination de rappel, notamment pour une bonne gestion de la reproduction.
Côté pratique, le vaccin doit être conservé au frais entre + 2°C et + 8°C, y compris durant le transport. Avant d’être injecté, le vaccin doit avoir atteint une température ambiante comprise entre 15 et 25°C. Il faut également veiller à agiter le flacon avant l’utilisation. Tout flacon entamé doit être utilisé dans les 24 heures maximum suivant son ouverture et doit être bien évidemment remis au réfrigérateur entre deux injections.
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