Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Une enquête réalisée auprès de 40 éleveurs bretons conduisant leurs truies en groupe, hors système Dac, montre que 72 % d’entre eux n’ont pas modifié les plans d’alimentation des truies en groupes par rapport à leurs pratiques précédentes. Pourtant, passer à une conduite en groupes n’est pas sans impacter les animaux ou l’élevage lui-même.
Lorsqu’un éleveur décide de passer pour son atelier ‘truies’ d’une conduite traditionnelle à une conduite en groupe, il doit avoir à l’esprit qu’il va modifier trois points essentiels qui devraient l’inciter à revoir sa stratégie alimentaire :
D’une part, l’activité des truies conduite en groupe est supérieure à celle mesurée sur les truies bloquées ;
Ensuite, le comportement des animaux lors du repas change et rien ne garantit que les animaux consomment l’intégralité de leur ration ;
Enfin, la conduite en groupe va modifier la température d’ambiance de la salle ce qui peut dans certains cas, entrainer des difficultés de gestion.
Une enquête réalisée auprès de 40 éleveurs bretons conduisant leurs truies en groupe, hors système Dac, a été conduite par le réseau de la Chambre d’agriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et l’Ifip-Institut du Porc.
Différentes options
Cette enquête a mis en évidence différentes situations mises en place par les éleveurs : Tout d’abord, certains éleveurs décident de placer les truies en logement individuel lors du premier mois de gestations. « Cette transition permet selon eux d’ajuster la quantité d’aliment distribué au besoin réel de l’animal », notait Yannick Ramonet (Chambre régionale d’agriculture de Bretagne) lors des 43e JRP à Paris en février 2011. Par la suite, « une fois les truies mises en groupes » l’éleveur doit gérer la conduite en fonction de deux critères « indissociables », à savoir l’équipement d’alimentation et l’allotement. « L’objectif derrière cela est de faire en sorte d’une part que les besoins alimentaires des truies au sein d’un même groupe soient proches ; d’autre part, que le système de distribution permette à chaque truie de consommer sa ration » poursuivait le spécialiste de la chambre régionale d’agriculture. Dans ce cadre, le Dac est un bon outil pour individualiser les rations de chaque truie. « Il permet notamment d’ajuster l'apport alimentaire aux besoins de chaque animal. » Dans la pratique, l’enquête a montré qu’il n’y avait pas une seule ration pour le groupe, mais bien plusieurs courbes d’alimentation définies par l’éleveur. « La truie est affectée à une de ces courbes, généralement en fonction de son état corporel. » Mais cet ajustement du niveau d’alimentation n’est pas systématique. « La programmation des stations avec un logiciel tel que InraPorc permettrait également d’ajuster tout au long de la gestation le niveau de la ration en fonction des performances de chaque truie et des conditions de logement » concluait Yannick Ramonet.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026