Cette extension a été mise en place « afin de répondre aux attentes croissantes des consommateurs d'être informés sur l'origine de leur alimentation ».
Depuis 2002, les restaurateurs ont l'obligation d'informer leurs clients de l'origine de la viande bovine, et depuis 2022, cette obligation a été étendue aux viandes porcines, ovines et de volailles, rappelle la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dans son communiqué.
« A compter du 1er octobre, afin de renforcer l'information des consommateurs sur l'origine de leur alimentation, cette obligation d'information est étendue aux établissements qui ne proposent que des repas à emporter ou à livrer souvent appelés "dark kitchens" », est-il indiqué.
« Ces établissements doivent désormais, comme les restaurants, informer leurs clients sur le pays d'élevage et d'abattage de l'animal, ainsi que, pour la viande bovine, sur le pays de naissance de l'animal. Ces informations portent sur les viandes achetées crues par les restaurateurs et non celles achetées déjà préparées ou cuisinées », précise la DGCCRF.
Ces informations sur l'origine des viandes « devront être délivrées au consommateur, avant qu'il ne passe commande, même en cas d'achat à distance, via une application mobile ou un site internet de commande en ligne par exemple », est-il indiqué.
La DGCCRF « contrôlera la bonne application » de ce dispositif par les établissements concernés et « invite » les consommateurs à signaler sur le site ou l'application SignalConso « tout problème de consommation, notamment lié à l'information sur l'origine des viandes commercialisées par les établissements de restauration en livraison ou à emporter ».
Les professionnels de l'élevage, qui demandaient de longue date cette obligation d'affichage dans l'espoir qu'elle favorise l'origine France, plaident également pour qu'elle soit étendue aux viandes déjà transformées, comme le jambon ou les nuggets.
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
« Je ne m’attendais pas à ce que mes vaches puissent faire du vêlage 2 ans »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
Viande bovine : des prix au plus haut, mais qui pour élever les vaches demain ?
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire