D' après un sondage paru sur Web-agri du 18 au 25 juin 2019, la période de pâturage ne semble pas perturber les vêlages. La majorité des répondants sont partagés en deux clans : ceux qui rentrent les animaux prêts à vêler au cas par cas (34 %) et ceux qui les font vêler au champ (34 %). Pour les autres, la question ne se pose pas : 19,4 % ne sortent pas leurs animaux en préparation vêlage, 6,2 % ne font pas vêler à cette période et pour les 6,5 % restants, le troupeau ne sort pas du tout.
Tarissement et préparation vêlage au pâturage
« Une bonne lactation se prépare au tarissement » : voilà une phrase qu'on entend souvent. Comme en lait, la préparation au vêlage d'une vache allaitante doit être prise au sérieux. Certains ont tendance à dire que c'est plus compliqué à gérer (surtout en lait : augmentation de la Baca, risque de fièvres de lait). Malgré les risques, certains gèrent tout de même cette phase à l'herbe en complémentant les animaux ou non.
Grouper les vêlages pour faciliter la conduite
De plus en plus d'éleveurs se tournent vers le groupage des vêlages. En allaitant, la pratique est bien répandue et la période s'étale généralement sur 3 mois de l'année. Cela améliore l'organisation du travail mais également les performances de reproduction. Une étude réalisée par la chambre d'agriculture du Pas-de-Calais le prouve : les élevages groupant 80 % de leurs vêlages sur deux mois gagneraient 22 jours d'IVV et 2,7 % de mortalité en moins par rapport à des vêlages moins groupés (60 % de vêlages sur 2 mois).
En vaches laitières, la pratique commence à émerger, notamment dans les systèmes herbagers. Cela permet de tarir tout le troupeau en même temps et se dégager du temps sur l'élevage. Ainsi, les vêlages peuvent être calés sur la pousse de l'herbe au printemps. C'est le cas par exemple de Ronan Guernion (22) qui témoigne : « En février, la salle de traite est fermée ! »
N.B. : Les résultats de ce sondage sont indicatifs (l’échantillon n’a pas été redressé).
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