Si l'herbe pâturée est l'aliment de plus économe de l'exploitation, les prairies se doivent tout de même d'être productives et durables. Dans le cadre du programme Reine Mathilde, de nombreux essais ont été menés pour identifier les espèces et les variétés de graminées et de légumineuses les plus adaptées au pâturage.
À l’issu de huit années d’essais pour améliorer l’ autonomie alimentaire des élevages bovins bios, le programme Reine Mathilde dévoile ses résultats. Pour cet essai, il est question des mélanges prairiaux à pâturer. (Retrouvez tous les résultats d'essais du programme dans le sommaire tout en bas de l'article.)
Le trèfle blanc sort son épingle du jeu
Trois années de tests ont mis en évidence les associations avec le trèfle blanc. Les techniciens restent néanmoins prudents : « La parcelle d'essais était proche du bâtiment d'élevage et recevait donc beaucoup de déjections. Dans ce contexte, seul le trèfle blanc a sorti son épingle du jeu dans les différents mélanges expérimentés :
- en association binaire avec : le festulolium, le RGA ou la fétuque des prés
- en association plus complexe : comme celle proposée par les Chambres d'agriculture de Normandie (RGA + fétuque élevée + dactyle + trèfle blanc ou violet) ou pour le mélange commercial LD4P. »
La chicorée et le plantain ont été une véritable révélation dans ce programme. Parmi leurs caractéristiques, on note :
- une racine pivotante qui va chercher l’eau et les minéraux profondément, ce sont des plantes adaptées aux terrains séchants ;
- des propriétés vermifuges naturelles liées à leur teneur en terpènes ;
- une bonne aptitude au pâturage et moins à la fauche car elles présentent une teneur en matière sèche sur pied faible (à peine 12 % de MS en moyenne pour la chicorée dans l’étude normande) ;
- leur richesse en minéraux majeurs (moyenne relevée dans l’enquête : 13 % de la MS pour la chicorée).
D'autres bonnes espèces ont été mises en évidence : le festulolium, le pâturin des prés, la fétuque élevée, la luzerne, le trèfle violet, le lotier et la minette.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?