Cette légumineuse présente un bon retour sur investissement compte tenu de ses valeurs alimentaires et de sa capacité à fixer l’azote de l’air. Mais il faut savoir tenir compte de ses propriétés biologiques afin d’en tirer le meilleur parti.
L’utilisation du trèfle blanc est préconisée pour le pâturage, au vu de sa morphologie gazonnante et du fait qu’il soit difficile à faucher. Le stade feuillu possède une valeur de 1,08 UFL et 160 g de PDIN et au stade début floraison, 1,03 UFL et 144 g de PDIN. Ces valeurs dépassent les besoins des vaches laitières même hautement productrices. De plus, sa grande appétence permet d’augmenter la quantité de matière sèche pâturée d’au moins 1 kg par jour.
Le trèfle blanc conserve longtemps une valeur stable et permet donc de constituer des réserves de fourrages sur pied, sans perdre sa valeur alimentaire, en attendant d’être pâturé. Néanmoins, il peut causer de la météorisation. Le risque existe dès que plus de 50 % de trèfles sont présents dans la prairie, en conditions humides et en particulier lorsque les vaches sont lâchées le ventre vide. L’idéal est de se situer à un taux de 30 à 50 % de trèfles.
Il existe trois grands types de trèfles : les géants, les moyens, et les nains. Au sein d’un même type, une gamme d’agressivité du trèfle est distinguée sur ses espèces voisines. Le choix de la variété se fera en fonction des graminées avec lesquelles elles sont utilisées et en fonction du niveau de fertilisation azotée. Plus les graminées sont aptes à pousser quand il fait chaud, dactyle, fétuque élevée, ray-grass hybride, plus il faudra une variété géante et agressive de trèfle blanc afin qu’il puisse tenir sa place. A l’inverse, pour l’associer à du ray-grass anglais, dont la pousse est ralentie quand il fait chaud, il faudra utiliser des variétés moyennes ou naines. Par ailleurs, plus le niveau de fertilisation azotée est élevé, plus il faut un trèfle agressif qui puisse faire face au développement de la graminée. Dans le cas de fertilisation azotée faible ou nulle, il est préférable d’utiliser des variétés naines ou moyennes, peu agressives, pour éviter une surabondance de trèfles.
Le trèfle blanc est une plante adaptée à des sols ni trop humides et ni trop séchants. Cependant, il existe des alternatives à ces contraintes d’environnement. Il est possible d’utiliser du trèfle hybride en zone humide et du lotier en zone séchante. Trois raisons peuvent expliquer l’absence de cette légumineuse dans une prairie : un pH inférieur à 6,2, un excès d’humidité et de piétinement, un apport excessif d’azote et une exploitation trop haute.
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