Nouveaux index français : un tour d'horizon (très) rapide

Cliquez sur le titre qui vous intéresse :

TOP 10 : Jocko Besne, le retour
Que deviennent les nouveautés de janvier ?
Et leurs aînés ?
Quels pères à taureaux pour la prochaine sortie ?
Leurs filles de service arrivent

• TOP 10 : Jocko Besne, le retour 
C'est le petit événement de la sortie : six mois après l'avoir quitté, Jocko Besne est de retour dans le TOP 10 ! Soit juste le temps de digérer l'arrivée de ses premières filles de service. Avec maintenant plus de 7000 filles prises en compte, il conforte son index Isu de 8 points, l'amenant au niveau de 162 points, soit 2 points de plus que son index de juillet dernier. C'est une performance à souligner, même si ce retour sera sans doute éphémère car les représentants de la nouvelle génération devraient logiquement le dépasser en juin prochain.
 Janzé Moun reste premier au classement avec 174 points d'Isu malgré une baisse de 4 points due à l'entrée en lactation de plusieurs centaines de filles de service (593 au total). Leurs débuts de lactation lui font perdre 154 kg d'index lait mais compensent un peu en lui faisant regagner 1 point de TB. Il garde néanmoins une avance appréciable de 6 points d'Isu sur son dauphin Merdrignac.
 Après celle de Jocko Besne, la progression la plus significative est à mettre à l'actif de Nadja, sorti en janvier et qui passe de 162 à 165 points d'Isu pour se placer en troisième position.
 Le reste du TOP 10 est plutôt stable, même si Julos perd 5 places (Isu 161, -2) et si Melkior Bw reprend la dixième place à Lorak avec 159 points d'Isu.

• Que deviennent les nouveautés de janvier ?
Intéressons-nous en premier lieu aux quelques nouveautés de janvier. Les fils de Gibbon, qui en formaient le fer de lance, se font remarquer par leur stabilité alors que leurs index comptent entre 10 et 20 filles supplémentaires.
 Ainsi, Noulet Gib pour l'OGER (Isu 156, -1), Naxie pour l'UNECO (Isu 153, +6) et Nombreux pour GDH (Isu 149, -4) restent dans le haut du tableau. Rappelons que ces 3 taureaux étaient les fils de Gibbon se démarquant le plus en conformation.
 A ces trois-là, nous pouvons ajouter Nadja à l'URCEO, le meilleur fils de Gibbon en index synthétique (Isu 165), avec cependant moins de garanties en morphologie (-0,1).
 Plus bas dans le classement, le gain le plus important est cependant pour Nutri à l'UNECO (Isu 149, +8), ce qui renforce son statut de meilleur fils de Fatal selon l'Isu. C'est à l'Est aussi que se trouvent les plus grandes déconvenues avec Nilco qui perd 260 kg de lait et 11 points d'Isu pour n'être plus qu'à 128 points d'Isu (les fils de Lord Lily ont décidément bien du mal à trouver un représentant de valeur dans notre pays), et Nasky (Isu 141, -12). 

• Et leurs aînés ?
Pour un certain nombre de taureaux ayant figuré au catalogue, avril correspond à l'époque où le nombre de filles de service atteint les quelques centaines, leur conférant un statut de taureaux confirmés. Les résultats sont globalement positifs, citons notamment :
  Lenny (Isu 144, +3) et Jaffa Luke (Isu 140, +2) pour l'OGER
  Jelt (Isu 144, +6), Jorasse (Isu 138, +2) et Jojoba (Isu 136, +5) pour l'UNECO
  Pasen (Isu 137, +5) pour l'URCECOF
  Jenorvi (Isu 134, +1) et Jorrielake (Isu 132, +7) pour GDH
  Jooking (Isu 134, +6) pour l'URCEO.

• Quels pères à taureaux pour la prochaine sortie ?
Le tableau suivant liste quelques jeunes taureaux dont l'index production semble intéressant (plus de 48 points d'Inel). Il ne s'agit pas forcément de déjà trouver les ténors de juin car le classement en Isu sera sans doute différent à cause :  d'une part du calcul des index morphologiques et fonctionnels (rappelons que l'Inel ne compte que pour 50% de l'Isu total),  d'autre part de l'évolution possible de ces index production. Mais ce tableau peut nous donner une première idée des origines paternelles à attendre. Précisons tout d'abord que deux générations seront concernées. D'abord la dernière partie des taureaux nés en 97 avec encore de nombreux fils de Gibbon et les derniers fils de Cash, Fatal et Lord Lily. Peu de surprises à attendre de ce côté car nous connaissons bien maintenant le profil de leurs descendants. La jeune génération des taureaux nés en 98 ensuite. Parmi ceux-ci, il semblerait que les pères à taureaux Corky et Knockout tiennent la corde, au moins en ce qui concerne la production. D'autres pères à taureaux ont pourtant été utilisés dans les mêmes proportions (Paulo Bro, Wells, Manfred, Terry), voire davantage (Mattie). Il est pourtant clair au vu d'une liste plus élargie que les fils de ces deux reproducteurs sortent du lot en matière de production. Il leur reste maintenant à éviter les écueils d'une morphologie insuffisante (Knockout est indexé à –0,7 en capacité et –2,3 en membres) ou d'index fonctionnels déficients (index cellules de Corky –1,0). Pour l'anecdote, nous noterons au passage la bonne place de Dawson, premier fils de Paulo Bro. Ce taureau, déjà commercialisé par CRI car testé également aux USA, semble confirmer son index Interbull de février (Inel 46).

• Leurs filles de service arrivent