Les cinq animaux normands proposés ont été vendus, les ventes de semences ont dépassé les prévisions et le stand n’a pas désempli, avec d’excellents contacts à la clé. Eurogénétique 2003 est un succès aussi pour la race normande. Déjà l’an dernier la Normande était présente sur ce salon pour un galop d’essai avec l’Upra Normande, PMS et Synergie Normande. Le bilan positif a conduit à renouveler l’opération cette année à plus grande échelle.
Cette fois ci les six unités de sélection concernées par la Normande se sont jointes à l’opération avec Synergie normande, PMS et l’Upra autour d’un projet commun entre les neuf partenaires. Trois génisses, deux vaches et un génisson étaient présentés. Et une sélection de 14 taureaux faisait l’objet d’une promotion spéciale Eurogénétique. « Il s’agit d’une gamme permettant de répondre à différents marchés, en race pure ou en croisement » explique Anne Lamy, de l’Upra Normande. Tous les partenaires ont joué le jeu. « Il y avait des techniciens des six unités de sélection et quelle que soit leur unité ils ont vendu de tout » affirme Anne Lamy. « C’est une première qui a très bien marché. »
« C’est à l’image de la dynamique que nous essayons de mettre en place » poursuit Anne Lamy. L’excellente ambiance d’équipe qui régnait sur le stand de la Normande semble confirmer cette stratégie. Les commandes et les contacts sont au rendez-vous. « Les acheteurs sont des éleveurs ayant besoin de génisses ou bien souhaitant faire du croisement en Montbéliarde, Prim’holstein et même en Brune » commente Anne Lamy. « Ils veulent valoriser leur herbage, d’autres ont des soucis de fertilité avec leurs vaches holsteins. »
Plusieurs ventes s’étaient concrétisées suite aux contacts de l’année précédente. « L’élevage du lycée agricole de Metz par exemple est en train de se normandiser » illustre Anne Lamy.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?