En 2024, la tuberculose bovine a reculé dans l’Hexagone, mais la situation reste préoccupante à l’échelle de certains départements. Les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde ou encore la Corse concentrent la majorité des cas.
Chaque année, le ministère de l’agriculture communique sur l’évolution du taux d’incidence de la tuberculose bovine dans l’Hexagone, et 2024 marque une légère embellie. L’année dernière, 81 foyers de tuberculose ont été détectés en France, contre 91 en 2023 et 104 en 2022. Cette baisse du nombre de foyer porte ainsi le taux d’incidence à 0,06 %, contre 0,07 % en 2022.
Si la différence peut sembler faible, elle n’est pas sans conséquences. Pour garder son statut indemne de tuberculose bovine, acquis en 2001, la réglementation européenne demande à la France un taux d’incidence inférieur à 0,1 %. Et la baisse des cheptels contribue à faire évoluer le dénominateur : franchir la barre des 150 foyers pourrait entraîner la perte du statut indemne.
On constate toutefois de grandes disparités régionales. La Côte d'Or semble sortir d’une mauvaise passe. Le département n’a enregistré qu’un seul foyer en 2024, contre 45 en 2011. Même constat pour les Ardennes.
« En Nouvelle-Aquitaine, la situation s’est améliorée en Dordogne (12 foyers en 2024 vs 21 en 2023), mais reste préoccupante en Pyrénées-Atlantiques (18 foyers) et se dégrade en Gironde (8 foyers) ». La Corse compte quant à elle 20 foyers, et la situation reste stable en Normandie avec 8 foyers.
La majorité des cas de tuberculose plaident en faveur de la prophylaxie, avec 58 cas détectés sur les 81 enregistrés suite à la surveillance programmée en élevage.
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