Des épisodes de grêle ont frappé le Sud-Ouest, notamment dans le Magnoac, à Langon, ou encore dans le nord-est du Béarn. Dans les couloirs de grêle, les dégâts sur les cultures sont impressionnants mais quel est l’impact réel ?
Sur des maïs ayant moins de 6 feuilles, même si celles-ci sont déchiquetées, le méristème n’est le plus souvent pas touché et la plante peut repartir. Cependant, en cas d’impact de grêlon à ce niveau, des champignons peuvent se développer au bout de quelques jours, ce qui compromet la survie de la plante.
Sur des plantes plus développées, le risque que le méristème soit impacté est plus élevé. Et le risque de développement de moisissures aussi.
Le tableau ci-dessous donne des estimations de l’impact de la grêle en fonction des niveaux de dégâts et des stades du maïs. Et également des pistes pour accompagner les parcelles de maïs touchées. Un resemis peut s’envisager dès 30 % de perte de pieds.
B : Biner dès que l’état d’humidité du sol le permet. Anticiper si possible une partie de l’apport d’azote à ce moment. Ir : Augmenter le nombre de tours d’eau en diminuant les doses par apport, et surveiller les ravageurs (cicadelles, cirphis notamment). S : Un resemis serait à envisager si possible (selon date), sinon procéder en combinant B puis Ir. Ab : Abandon de la culture (si pas d’assurance grêle).
Important : attendre plusieurs jours pour évaluer les dégâts et juger de l’état sanitaire des plantes. Des champignons peuvent se développer au niveau des impacts des grêlons. Leur développement est fortement dépendant des conditions climatiques dans les jours suivants.
Bien observer les parcelles
Quelques jours après un épisode de grêle, une observation attentive de la parcelle et des plantes permet de prévoir le pourcentage de perte de pieds :
si la jeune plante de maïs n’a pas subi de dommages irréversibles, les rangs de maïs redeviennent visibles au bout de quelques jours. Les vieilles feuilles lacérées par la grêle sont desséchées, mais les jeunes feuilles sont encore vertes. En coupant la tige en deux, on peut vérifier que le méristème n’a pas été touché ;
à l’inverse, si la plante est définitivement détruite, il n’y a plus aucune feuille verte.
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