 L'unité centrale est capable de gérer jusqu'à deux unités de traite espacées de 30 m. (© DR) |
La nouvelle génération de robots de traite, les A4, est basée sur une structure en modules, qui sépare l’unité centrale de l’unité de traite.
L’unité centrale gère ainsi les systèmes de vide et de nettoyage de 1 à 2 unités de traites. Concernant l’intégration au bâtiment, il est possible d’installer les robots de traite jusqu’à 30 mètres de l’unité centrale.
Economiser de 10 à 20 %
Avec ce produit, dont 15 exemplaires ont été testés en Hollande, en Israël et au Canada, le constructeur s’adresse aux exploitations de 300.000 à 10.000.000 l de quota laitier. Selon Lély, investir dans une unité centrale et deux unités de traite permettra d’économiser de 10 à 20 % par rapport à l’acquisition de deux robots de traite complets.
 Le bon déroulement de la traite est surveillé par caméra. (© Terre-net Média) |
D’un point de vue technique, on retrouve le système Lely Mqc à l’intérieur du bras. Ce dispositif analyse, pour chaque quartier, la qualité du lait en mesurant, notamment, les taux protéique et butyreux, le taux d’acide lactique et en détectant la présence d’éventuelles mammites.
En complément, le nouvel A4 dispose d’une pompe inédite, constituée d’un tube en silicone, pour l’acheminement du lait vers le tank. De plus, les brosses sont animées par un nouveau moteur électrique. Une caméra surveille les mouvements et la position de la vache lors de la traite. Lély propose, en option, un système de pesage dans le sol, le Gravitor.
Traire une vache de plus par jour
L’autre grande nouveauté du constructeur hollandais est le concept de l’ « I-flow ». Le circuit d’accès des vaches au robot est simplifié en supprimant les angles. Désormais, de l’entrée dans l’unité de traite à la sortie du robot, la vache avance toujours en ligne droite. Pour favoriser la sortie de l’animal, l’auge recule avec l’ouverture de la porte à la fin de la traite. Selon Lély, ce système permet d’économiser du temps et de traire une vache de plus par jour. On remarquera cependant, que l’I-flow nécessite une plus grande largeur pour l’installation du robot par rapport aux robots A3.
Pour le traitement des données et l’aide à la prise de décision, le nouvel A4 est piloté par le logiciel Lély T4C dernière génération. Celui-ci regroupe les données techniques sur la qualité du lait et la santé du troupeau, sous forme d’un tableau de bord qui permet d’optimiser son temps en vérifiant, d’un simple regard, que « tous les voyants sont au vert ». A noter que pour les grands troupeaux, le T4C peut désormais gérer des groupes d’animaux. Le T4C est consultable sur PC ou directement sur l’interface du robot. Lély propose également, en option, une application pour Smartphone.
Le nouvel Astronaut A4 sera disponible, dès la mi-novembre, en deux finitions : la version Manager et la version Operator. La première se distingue de la seconde par son unité de traite en acier inoxydable de série, son deuxième distributeur d’aliment, son capteur de présence d’aliment, son système de mesure du nombre de cellules somatiques dans le lait et sa réserve de tampon d’une journée.
Le Discovery se jette à l’eau avec la finition 90 Sw  La perche (embout rouge sur la photo) permet le ravitaillement en eau. (© Terre-net Média) | Lély propose une nouvelle finition de son robot racleur : le Discovery 90 Sw, le nombre indiquant la largeur de travail et les lettres signifiant « Spray Water », puisque cette version, en plus de racler, asperge d’eau le calleboti grâce à deux buses.
Evitant la formation d’une croûte, le Discovery 90 Sw dispose d’un réservoir de 30 l et pulvérise les zones programmées préalablement. Le rechargement en eau se fait en quelques minutes, via une perche, sur un concept ressemblant au système de ravitaillement en vol de certains avions de chasse.
« Il est également possible d’utiliser le Discovery 90 Sw avec des additifs comme de l’anti-mouche ou de l’antigel », précise Hervé Célard, responsable marketing de la division équipements laitiers. |
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