ÉCHANGES ENTRE LA PMTVA ET LES QUOTAS LAITIERS

ISABELLE LEJAS, JOURNALISTE SPÉCIALISÉE EN DROIT RURAL
ISABELLE LEJAS, JOURNALISTE SPÉCIALISÉE EN DROIT RURAL (©)

“ Pouvez-vous m'informer sur les échanges possibles entre quotas laitiers et droits à PMTVA (prime pour le maintien du troupeau de vaches allaitantes). Comment fonctionne le dispositif ? ”

Le dispositif d'échange de droits à prime pour vache allaitante et de droits à quotas laitiers a été réactivé depuis la campagne 2008. Pour la campagne 2010, les demandes étaient à déposer avant le 31 octobre 2009. Sont concernés par ce dispositif les producteurs qui disposent à la fois d'une référence laitière et de droits à prime définitifs bovins (PMTVA). Objectif : leur permettre de se spécialiser dans l'une ou l'autre des productions. Les producteurs mixtes sont prioritaires, mais le dispositif est également ouvert aux producteurs spécialisés qui souhaitent se reconvertir.

L'abandon des PMTVA ou de la production laitière est total et définitif. Les échanges partiels ne sont pas admis. La totalité des « droits » détenus au titre de la production abandonnée doit être échangée. Les producteurs ayant déjà bénéficié du dispositif ne peuvent plus y prétendre. Pour les producteurs cédant leurs droits PMTVA, seuls les droits définitifs peuvent être échangés. Ils doivent avoir utilisé ceux-ci au titre de la campagne précédente. Les détenteurs de droits PMTVA obtenus gratuitement ou par cession-reprise depuis moins de trois ans ne peuvent pas avoir accès au dispositif (sauf dérogation pour une situation particulière justifiée).

Pour les producteurs souhaitant arrêter le lait, l'exploitation doit en avoir livré ou commercialisé sur la campagne précédente. Il ne faut pas avoir déposé une demande d'aide à la cessation d'activité laitière (Acal).

Les règles d'attribution et de gestion des réserves sont définies dans un cadre départemental. C'est à ce niveau qu'est déterminée l'équivalence « nombre de litres de lait pour 1 PMTVA » et les priorités d'attribution. En pratique, l'examen puis l'acceptation des demandes se font dans la limite des offres respectives, les quantités demandées et offertes devant s'équilibrer.

© SEBASTIEN CHAMPION

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

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