Au fil des ans, la composition de l’ISU Prim’Holstein évolue. En 1986, la production laitière comptait pour 75 % dans l’élaboration de l’ISU. Quarante ans plus tard, ce critère ne pèse plus que pour 37 % pour laisser place à d’autres caractères, comme la santé de la mamelle, la reproduction ou encore la longévité. Une manière de mieux coller au contexte agricole et de valoriser les nouveaux index.
Pour répondre encore mieux aux problématiques du moment, les OS Prim’Holstein ont demandé d’intégrer la parenté dans le calcul des ISU pour mieux gérer la consanguinité au sein de la race. Car cette dernière augmente au fil des ans. « Cette situation s’est accélérée depuis la mise en place de la sélection génomique (autour de 2010-2013), avec une pente qui est plus importante », décrypte le communiqué de l’Institut de l’élevage.
Les femelles nées en 2010 affichaient un coefficient moyen de consanguinité de 4 %, contre plus de 6 % pour les génisses nées cette année (données du programme Obgeno). À titre indicatif, un enfant issu de deux cousins germains affiche un coefficient de consanguinité de 6,25 %.
Le nouvel ISU attendu en 2026
Les organismes de sélection ont choisi des indicateurs issus du génotypage : les ORI (indicateurs d’originalité). « Ils sont plus précis que les indicateurs basés sur le pedigree. » Les données moléculaires permettent notamment de différencier deux sœurs au génome proche, de deux sœurs avec des génomes plus originaux, ce que ne peut pas faire l’arbre généalogique.
Pour les animaux non génotypés, un calcul basé sur le pedigree sera réalisé. Des coefficients de conversion sont prévus pour les rendre comparables aux ORI.
Les choix de pondérations à appliquer sur ce nouveau critère au sein de l’ISU sont en cours de test. Le nouvel ISU est attendu pour avril 2026.
La dernière modification de l’ISU Prim’Holstein remonte à avril 2024, avec l’intégration de la santé des pieds dans le calcul.
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