Les consommateurs urbains, en particulier les jeunes, plébiscitent de plus en plus la viande bio. Une enquête menée par l’Ifop pour la commission bio de l’interprofession bovine confirme la tendance à la hausse de la consommation.
Selon un sondage Ifop réalisé en avril 2017 pour le compte de la commission bio d’Interbev, l’interprofession de l’élevage et des viandes, 7 Français sur 10 déclarent consommer de la viande bio. Un chiffre en hausse d’un point par rapport à 2016. Entre 2015, année du premier sondage de ce type, et 2016, la tendance avait déjà évolué de 11 %.
« Sur ces 71% de personnes convaincues, 2% ne mangent que de la viande bio, comme en 2016, tandis que 48% en consomment plus rarement, soit une progression de 4 points. Enfin, ceux qui en achètent dès qu’ils en trouvent passent à 21% : une légère diminution de 3 points, sans doute liée à une offre encore insuffisamment présente en rayons », explique l’Ifop.
L’autre donnée intéressante de cette étude concerne le profil des consommateurs de viande bio. « Ce sont pour les trois quarts les 35 ans et plus (63%), ainsi que les habitants de la région parisienne (78%). »
Une image montante
Les consommateurs plébiscitent la production biologique dans le secteur de la viande pour sa très bonne image. « Ainsi, pour près de 4 personnes interrogées sur 5 (79%), la viande bio est issue d’élevages respectueux du bien-être animal, question sur laquelle on gagne donc 1 point par rapport à 2016. Par ailleurs, plus des ¾ (77%) l’estiment bénéfique pour la santé comme pour l’environnement, soit 2 points de plus pour chacun de ces deux items. Enfin, en acheter contribue également à mieux rémunérer les producteurs selon 7 sondés sur 10 exactement et ils sont même plus de 6 sur 10 (62%) à y voir un acte citoyen, proportions demeurant identiques à l’an passé. »
Par ailleurs, 59 % des sondés trouvent légitime de payer plus cher la viande bio. « Cet item gagne lui aussi un point par rapport à 2016 », note l’Ifop. « Certes, le prix reste un frein pour certains, notamment les moins de 35 ans, dont le pouvoir d’achat est généralement plus faible que celui de leurs aînés. Mais ce n’est probablement pas la seule raison, puisque l’on constate que leur consommation de viande en général tend à diminuer (26% en mangent tous les jours et 44% plusieurs fois par semaine contre 31% et 48% en 2016). »
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