Depuis 30 ans, l’Association pour le développement de la betterave fourragère (ADBFM) met en place des essais variétaux avec l’ITB et Semae. Retrouvez le détail des résultats, variété par variété.
Le progrès génétique protège les betteraves fourragères des maladies. Malgré une année 2024 propice au développement des maladies cryptogmiques (mildiou ou cercosporiose), les rendements variétés testées par l’ADBFM en association avec Semae et l’ITB ont été satisfaisants. Compter 116,76 t/ha en moyenne sur les 19 variétés, testées sur trois sites d’essai. Le taux de matière sèche moyen s’élève quant à lui à 16,81 %. « Nous sommes sur un rendement en matière sèche hectare de 19,44 t/ha, soit une légère augmentation de 0,15 t/ha », explique l’ADBFM dans un communiqué.
19 variétés ont été évaluées. Les moyennement riches en MS (betteraves polyvalentes pouvant être pâturées et/ou distribuées), les riches en MS (plus productives et se conservent mieux mais à distribuer en morceaux), et les très riches en MS (aussi plus productives, avec une teneur élevée en sucres solubles, à distribuer aussi en morceaux).
Les essais présentent des variétés tolérantes à la rhizomanie (80 % des semences vendues sur le marché), et au rhizoctone brun (25 %). Parmi les essais, 3 variétés bénéficient d’une double tolérance. « Le progrès génétique permet ainsi de réduire l’impact des pathologies et les pertes de rendements en limitant le recours aux produits phytosanitaires. »
Les essais témoignent également de l’intérêt de la précocité de semis. « La légère baisse de rendement moyen enregistrée cette année est sans doute imputable, au moins partiellement, à des semis un peu tardifs en raison des conditions climatiques », note l’ADBFM. Idéalement, l’association de promotion de la betterave fourragère conseille de les semer entre le 15 mars et le 15 avril. « Les semis et levées précoces permettent aux cultures d’exprimer leur potentiel de manière optimale en exploitant au mieux les précipitations, et leur confèrent une résistance accrue en cas de sécheresse estivale. »
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Les refus de dossiers de financement se multiplient dans les concessions agricoles
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Le drenchage, la solution pour réactiver le rumen
Le lait sur le marché Spot ne vaut presque plus rien
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
« Certes tout n’est pas tout beau tout rose, mais il faut positiver ! »
« Bloquer les abattages, c’est risquer la dermatose bovine dans toute la France »
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?