IDELE-DÉPARTEMENT ÉCONOMIE
Vaches de réforme : l'offre en hausse pèse sur les cours des réformes laitières
Dans un contexte de pénurie européenne, les prix des vaches restent élevés. Toutefois, l'accélération des réformes laitières en septembre fait fléchir les cotations. La France n'y échappe pas. Les abattages de vaches laitières ont retrouvé, début septembre, leur niveau de 2011 après un recul de 6 % en août. Les vaches O et P ont perdu une dizaine de centimes en un mois pour s'établir, mi-septembre à respectivement 3,62 et 3,41 €/kg, toujours 19 % et 23 % au-dessus de leur niveau de 2011. La cotation de la vache R est, quant à elle, en hausse de 21 %, à 4,14 €/kg de carcasse !
Jeunes bovins : les cours fléchissent
Après avoir atteint leur point haut fin août, les cours des jeunes bovins se sont repliés de quelques centimes, en raison d'une offre moins rare. À 3,93 €/kg mi-septembre, la cotation du JB classe R dépassait toujours de 12 % son niveau de 2011. Celle du jeune bovin O, à 3,58 €/kg, était en hausse de 14 %. Les cours des JB de race à viande devraient résister en France car les prix italiens, références pour le secteur, restent bien orientés. Mais ceux des JB laitiers pourraient être entraînés à la baisse par ceux des vaches laitières.
Maigres : début de la baisse saisonnière
L'offre de broutards charolais s'est étoffée en septembre. Face à cet afflux, les acheteurs italiens ont exercé une pression sur les prix, enclenchant la baisse saisonnière. Ainsi, le charolais U de 450 kg a perdu 4 c pour s'établir, mi-septembre, à 2,75 €/kg, un niveau toujours supérieur de 15 % à 2011. Les cotations des femelles ont en revanche bien résisté grâce à la demande des engraisseurs transalpins. Le stock d'animaux limousins étant moins abondant que celui des charolais, leurs cotations sont restées stables sur les deux premières semaines de septembre.
Veaux : retards de sortie préoccupants
La traditionnelle reprise de la consommation de veau lors de la rentrée scolaire n'a pas eu lieu. À la crise économique s'ajoute une campagne « Festival du veau » qui a pu décourager les habituelles actions de rentrée mises en place fin août par les distributeurs. En conséquence, les sorties de veaux gras sont ralenties et les cotations sont restées stables. Ce ralentissement du marché limite les mises en place dans les ateliers. Cependant, l'offre en petits veaux n'est pas pléthorique malgré la hausse saisonnière des vêlages, et leurs cotations sont restées stables à mi-septembre.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?