Depuis l'embargo décrété par les Russes sur les produits laitiers européens, les cotations du beurre et des poudres ont brutalement chuté : - 35 % par rapport à la même période de 2013 (cotation Atla). Les entreprises qui vendaient du gouda et de l'édam en Russie ont réorienté leurs fabrications sur ces produits industriels, accentuant ainsi l'offre européenne. À cela s'ajoute une collecte très dynamique (+ 6 à + 7 % en France) que rien ne semble freiner avec des fourrages abondants et des concentrés moins chers. Mi-septembre, la chute des prix semble se stabiliser. Car à 2 030 €/t, la poudre 0 % européenne est devenue très compétitive et à ce niveau de prix, les acheteurs en profitent pour se couvrir. Un contrat important avec l'Algérie permet aussi d'alléger le marché. Mais les perspectives à moyen terme ne sont pas bonnes. Le début de l'automne, creux de la collecte, est une période où les entreprises habituellement déstockent. C'est le contraire qui se produit. Début 2015 va démarrer avec des stocks importants et beaucoup de lait disponible.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En août, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 380 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 297 €/1 000 l. En août, la valorisation beurre-poudres était donc inférieure de 83 E au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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