La collecte française s'atténue de semaine en semaine selon une pente normale, tout en restant supérieure d'environ 4 % à 2013. Ailleurs, en Europe du Nord, la production est aussi très dynamique, favorisée par des conditions climatiques favorables à la pousse de l'herbe (Irlande, Grande-Bretagne) et un prix du lait rémunérateur. À partir de mai, un effritement s'est fait sentir sur les payes de lait, lié à la dégradation des prix des produits industriels. Les achats en retrait de la Chine au deuxième trimestre ont aussi participé à l'inquiétude. Mais la baisse saisonnière de la collecte européenne a permis aux cotations de se stabiliser, voire de repartir à la hausse en juin. Sur le marché mondial, le creux estival de la collecte a stabilisé les cours des ingrédients laitiers. Qu'en sera-t-il cet automne et en fin d'année, après la reprise de la production en Europe et en Nouvelle-Zélande ? Difficile d'avancer un pronostic. Les météorologistes annoncent un retour d'El Niño en fin d'année. Cette inversion des courants dans le Pacifique perturbe le climat et pourrait engendrer une sécheresse en Océanie.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'estime à 350 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 348 €/1 000 l. En mai, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 2 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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