Le pic de la collecte française s'est situé mi-avril, suivi d'une chute assez brutale qui a soulagé les outils industriels saturés par un afflux de lait très important sur le premier trimestre (+ 7 %). Une tendance haussière qui concerne toute l'Europe (+ 5,3 %) ainsi que la Nouvelle-Zélande (+ 12,7 %). Cette offre pléthorique a fait chuter les prix des produits laitiers. Les cotations Atla des produits industriels, très élevées en début d'année, ont plongé depuis février, mais restent toujours très au-dessus de l'année 2012. Les stocks de beurre dans les entreprises sont à des niveaux normaux pour répondre aux achats du second semestre. Les stocks de poudre sont, certes, élevés, mais la demande mondiale, toujours très forte doit permettre de les écouler. À titre d'exemple, les importations de poudre 0 % de la Chine ont progressé de 100 % au premier trimestre. Après le pic de la collecte européenne (décalé d'un mois sur celui de la France), les prix des produits industriels devraient retrouver une tendance haussière. Mais ce trou d'air aura un effet sur le prix du lait au second trimestre.
Source :FranceAgriMer
Source :FranceAgriMer
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En avril, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 350 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 364 €/1 000 l. En avril, la valorisation beurre-poudres redevient positive. Elle est supérieure de 14 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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