« Modifier la politique laitière européenne, qui depuis des années se résume à déréguler, prendra du temps. Ce Conseil des ministres de l'Agriculture était informel et nous savions qu'il ne fallait pas en attendre de décisions concrètes. Mais j'analyse comme un signe positif le fait qu'on ait ouvert le débat sur la régulation du marché laitier. On revient de tellement loin. Ce mot qui, hier, était tabou à Bruxelles est aujourd'hui sur toutes les lèvres. Attendons maintenant les conclusions du groupe d'experts qui a été nommé et jugeons sur pièce leurs conclusions. Nous avons évidemment prévu de les rencontrer pour travailler avec eux. Les rencontres avec les parlementaires européens nous donnent aussi des raisons tangibles d'espérer. Le Parlement devrait, à terme, avec le processus de codécision du traité de Lisbonne en cours de ratification, avoir son mot à dire sur la politique agricole. En revanche, je suis plus inquiet de la position qu'aura le futur ministre allemand de l'Agriculture. »
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