Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, a dressé sur France Info le 15 novembre un premier bilan de l’état des exploitations agricoles dans le Pas-de-Calais, après les inondations exceptionnelles qui ont frappé le département. Aux côtés du président de la République, il s’est rendu sur place le 14 novembre, à la rencontre des victimes, notamment les agriculteurs. « De l’ordre d’une centaine d’exploitations » agricoles seraient ainsi touchées, à des degrés divers, par les inondations.
« Il y a eu des opérations incroyables de sauvetage d’élevages, d’animaux en train de se noyer », mais on dénombre « sans doute 200 bovins noyés par la montée des eaux trop brutales », a-t-il déploré.
Autre difficulté, « des éleveurs ont des robots de traite, du matériel de traite qui est inopérant chez eux parce qu’il est inondé, donc on déplace les bovins pour aller les faire traire dans d’autres structures, c’est beaucoup de logistique », explique le ministre.
Risque de maladies
Au-delà des pertes d’ores et déjà identifiables, « on a aussi d’autres inquiétudes, un animal qui reste 24, 48, 72 h avec de l’eau jusqu’au cou, ce n’est pas impossible qu’on ait des maladies qui apparaissent », indique Marc Fesneau. Beaucoup de surcoûts et de difficultés seront identifiés au fil des jours, avec la décrue.
Un fonds de 80 M€ va être mis en place en soutien aux agriculteurs victimes des intempéries dans les Hauts-de-France, en Bretagne et en Normandie.
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